Leur
batterie, à grande capacité, fonctionne au lithium-ion. Ces autobus viennent
d’entrer en service… à Séoul, en Corée du Sud. À Montréal,
on n’en est pas encore là, mais presque.
Le tout électrique est prévu dans 15 ans, mais les commandes des
premiers autobus électriques seront passées dans quelques semaines. Leur mise
en service à titre d’essai devrait intervenir en fin d’année ou plus
probablement en début d’année 2012. Si rien ne retarde les opérations d’ici là. Il est en
effet nécessaire de tester le matériel à Montréal,
puisqu’il n’est pas certain
que les rigueurs de l’hiver québécois soient compatibles avec la technologie actuelle des batteries. Il y a également un débat entre deux techniques de
recharge : au garage, permettant de tenir toute une journée, mais très
lente à réaliser. Il n’est pas certain que les batteries actuelles puissent
tenir aussi longtemps sans être rechargées, surtout en plein hiver rigoureux. Autre
solution possible, opter pour une recharge rapide plusieurs fois par jour,
avant de reprendre un nouveau circuit.
Les
sociétés de transport de Montréal et de Laval, qui travaillent en commun sur le
projet, semblent vouloir essayer, dans un premier temps, des batteries de
longue durée, pour éviter le « biberonnage » rapide au terminus,
délicat par temps très froid.
BAISSER L’EMPREINTE CARBONE DES AUTOBUS
Puisqu’un
long temps de mise au point est nécessaire et qu’il faut aussi un certain délai pour changer un parc
complet d’autobus, les sociétés de transport de Laval et de Montréal ont décidé
de se tourner d’ores et déjà, pour les remplacements de véhicules, vers des
modèles hybrides moins énergivores et moins polluants. La STM ne commandera
plus d’autobus intégralement diesels; les 316 prochains autobus seront des
hybrides diesel et électriques. Leur
consommation de gasoil baissera de 20 litres aux 100km/h et les émanations de
gaz à effet de serre diminueront dans les mêmes proportions.