de l’amour, a-t-elle dit. Je vais au Upstairs une fois par année vers
la Saint-Valentin.» Sur scène, elle sera entourée de musiciens chevronnés: le
pianiste Eric Harding, le guitariste John Geary, le batteur Camil
Bélisle et le contrebassiste Dave Watts. «Ça fait 7 ans qu’on joue
ensemble», a-t-elle mentionné. Pour ces concerts, les spectateurs auront droit à des chansons
d’amour coquines. «On va être romantiques et coquins.
Ce sera romantique
dans le choix de répertoire, car j’aime les chansons d’amour qui riment
avec toujours. J’interprète des chansons qui ont été écrites entre 1920
et 1950 et qui font partie du Great American Songbook.
DÉBUTS EN 1999
Même si elle avait chanté auparavant dans différentes comédies
musicales et émissions, c’est en 1999 que Dorothée Berryman s’est lancée
dans le jazz. Depuis, elle a sorti deux albums, et un troisième devrait
paraître d’ici la fin de l’année. La semaine prochaine, elle
interprétera d’ailleurs quelques nouvelles chansons. Également animatrice sur Espace musique depuis sept ans, Dorothée
Berryman ne pourrait visiblement vivre sans le jazz. «J’aime la
subtilité du jazz, a-t-elle raconté. Pour moi, c’est une grande
musique.»
Fille d’un père anglophone de descendance irlandaise, elle a grandi en écoutant autant la musique de ce pays que le jazz. Quelle est sa principale influence en jazz? «Même s’il y en a qui
ne le considèrent pas comme un chanteur jazz, je trouve que Frank
Sinatra a été un grand chanteur jusqu’à la fin des années 1950. Par sa
façon de s’identifier aux paroles des chansons et de les livrer, il a
influencé beaucoup de gens. Et pour l’intimité de l’interprétation, je
dirais Billie Holliday.» Avec plus de 25 films à son actif comme actrice, et tout autant
de séries télé, où Dorothée Berryman place-t-elle sa carrière de
chanteuse de jazz? «Je suis dans une période où la musique prend plus de
place, que ce soit comme animatrice ou chanteuse. Mais je me considère
comme une artiste, point.»
Elle qui a joué dans le film Cabotins l’an dernier et qui aura un petit rôle dans French Immersion reconnaît que les offres se font moins nombreuses maintenant. «C’est normal, il y a moins de rôles. Comptez les femmes
au-dessus de 40 ans dans les premiers rôles. Mais ça ne m’inquiète pas,
je sais que ça va revenir. Je me verrais jouer une bonne vieille Miss
Marple dans un Agatha Christie!»
Source: QMI