Devenir membre

Sanctum: le nouveau film de cameron

Le hasard a voulu que James Cameron soit ami avec Andrew Wight –les deux
hommes adorent la plongée– qui, en 1988, a été bloqué avec 15 autres
personnes dans un réseau de cavernes souterraines à la suite d’une
tempête. L’expérience l’a marqué à jamais et il en a tiré ce scénario
catastrophe qu’il a proposé au réalisateur de Titanic. Voilà pour le point de départ, tout le reste du film –personnages, histoire, épreuves, etc.– étant totalement imaginaire. Dans Sanctum, on suit un groupe de plongeurs spéléologues qui
explorent les grottes de Esa’ala, en Papouasie Nouvelle-Guinée.

Frank
McGuire (Richard Roxburgh) est à la tête de cette expédition financée
par le millionnaire Carl Hurley (Ioan Gruffudd). Autour du duo de base
gravite Josh (Rhys Wakefield), le fils de Frank et Victoria (Alice
Parkinson), la conjointe de Carl. Alors que le groupe est en pleine exploration de cet immense réseau de
cavernes souterraines, une énorme tempête tropicale commence à inonder
les lieux. Frank, explorateur aguerri, décide de mener tout le monde à
la recherche de la sortie.

RIEN DE SURPRENANT

Ce ne sont pas les films du genre qui manquent, la relation entre
l’homme contre la nature ayant été explorée suffisamment de fois pour
que Sanctum n’ait rien de surprenant. À titre de comparaison, le 127 heures de Danny Boyle, nommé aux
Oscars dans plusieurs catégories, offre un portrait psychologique du
personnage beaucoup plus fouillé.

Car c’est le défaut principal de ce long métrage de 109 minutes : le jeu
des acteurs et la minceur des protagonistes. Après la première
demi-heure pendant laquelle on se demande où le réalisateur veut en
venir, on s’aperçoit qu’il ne s’agit que d’un autre film à sensations
fortes portant sur la survie, le reste se déroulant comme n’importe quel
autre long métrage dans la même veine.

Par contre, les paysages sont magnifiques, bien qu’en réalité il
s’agisse de décors plutôt que de véritables cavernes. Quant au 3D, les
caméras utilisées sont celles développées par James Cameron et Vincent
Pace pour Avatar, donc la qualité visuelle est au rendez-vous,
mais ça s’arrête là. Au-delà des prouesses techniques, il ne reste pas
grand-chose de ce film hautement prévisible.

Source: QMI

JAMES CAMERON