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Les aventures d’adÈle blanc-sec

C’est toujours un crève-coeur de voir un excellent réalisateur livrer un film somme toute moyen. Les aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec offrent peu d’attraits aux adultes, à part quelques plaisanteries bien amenées. Nous sommes à Paris, en novembre 1911 exactement. Voix off et
présentation des personnages secondaires (dont l’intrigue d’un
ptérodactyle qui s’est échappé du Jardin des plantes) précèdent
l’arrivée de l’héroïne. Adèle Blanc-Sec (Louise Bourgoin) est journaliste (elle est née sous la
plume du bédéiste Jacques Tardi).

Elle n’a ni froid aux yeux ni la
langue dans sa poche et s’embarrasse peu des ordres de son éditeur.
C’est ainsi qu’on la trouve en Égypte alors qu’elle devrait gravir les
Andes. Mais la belle a d’autres soucis en tête que d’écrire des textes. Sa soeur, gravement blessée, a besoin de secours médical. Et qui de
mieux que le médecin personnel de Ramsès II pour la guérir? Adèle
entreprend donc d’emprunter la momie afin de la faire revivre grâce aux
soins du professeur Esperandieu (Jacky Nercessian).

CONTE FANTASTIQUE

On s’en doute, les intrigues de l’oiseau préhistorique et de la momie
s’entrecroiseront en un conte fantastique qui divertira les plus jeunes. On apprécie le petit côté Indiana Jones de cette jeune femme volontaire
et marrante. On aime aussi le maquillage des personnages qui donne un
air très Bd à cette production.

Le scénario a malheureusement tendance à s’éparpiller un peu dans des
méandres dont on se serait passé, jusqu’à la finale, trop prévisible à
mon goût. De plus, on accorde une bien mauvaise note aux effets spéciaux du
ptérodactyle qui sont bien éloignés de ce que Hollywood a l’habitude de
nous livrer et à la qualité desquels nous sommes tellement habitués
qu’il est difficile de passer outre quand ils ne sont pas à la hauteur.

Les opinions exprimées sont
celles de l’auteur et ne
reflètent pas nécessairement celles de lametropole.com

Source: QMI

ADÈLE BLANC-SEC

LOUISEBOURGOIN