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Un record pour la semaine de mode 2011

Tous ceux qui sont allés faire un tour du côté du Marché Bonsecours où se tenait l’évènement cette semaine s’en sont rendus compte: la SMM a attiré une foule sans précédent de professionnels et d’amateurs de mode. Lors de certains défilés très prisés comme celui de Denis Gagnon, de Barilà ou de Marie Saint Pierre, on s’est rapidement retrouvé à l’étroit! Une vingtième édition qui a connu un record d’influence avec «une hausse des fréquentations évaluée à plus de 20 % soit 3000 à 4000 spectateurs de plus par rapport aux éditions précédentes»,

a expliqué Jean-François Daviau, cofondateur de Sensation mode et instigateur de la Semaine de mode de Montréal. Un public enthousiaste et diversifié mais surtout «de qualité et très précis. C’était assez impressionnant de voir autant de journalistes en provenance des magazines ou des sites web, mais aussi un grand nombre de photographes, tous des « influenceurs » avertis du monde de la mode et surtout des multiplicateurs de contenu qui permettent de faire connaître les productions québécoises et de les rendre plus accessibles» a-t-il ajouté. On a aussi pu noter la présence d’un public de journalistes internationaux en provenance de New York, Paris ou Moscou, venus couvrir la SMM.

«Cette édition a rejoint un public plus diversifié mais avant tout en provenance du web. Les réseaux sociaux comme Twitter et Facebook sont le lieu d’échanges privilégiés. L’apparition de blogueurs de mode s’oppose au courant de mode élitiste qui a émergé il y a quelques années. Grâce au web, on rejoint plus de gens et on reste plus proche du consommateur» a précisé Mr Daviau. La diffusion en Ustream des défilés et les vidéos présentes sur le site internet de la SMM ont également permis de rejoindre toux ceux qui ne pouvaient pas se rendre sur place, diffusant ainsi à une échelle encore plus large les créations présentées.

UN AVENIR INTERNATIONAL

Le cofondateur de Sensation mode est optimiste quant à l’avenir de la SMM: «du point de vue de la programmation, on va essayer d’aller chercher encore plus de profondeur. On veut élargir vers un contenu international et faire de la SMM un lieu de rencontre entre les acheteurs des quatre coins de la planète et les créateurs émergents ou confirmés d’ici. Il va falloir qu’on se donne des moyens à la hauteur du talent de nos créateurs dans les 20 prochaines éditions. C’est ambitieux mais réalisable!»

Source: QMI