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8e nuit blanche : 170 activitÉs

En effet, cet événement hivernal unique, présenté par Hydro‑Québec dans le cadre du Festival MONTRÉAL EN LUMIÈRE,
est devenu l’incontournable de centaines de milliers de Montréalais et
de touristes qui viennent s’y étourdir le temps d’une nuit complète de
folies. Le 26 février prochain, Montréal mettra ainsi la barre haute pour les « Nuit Blanches » qui suivront dans le monde, avec pas moins de 170 activités
pour la plupart gratuites – dont plusieurs qui, en écho au thème de
cette édition spéciale du Festival, Femmes à l’honneur,

feront une place
toute particulière à la gent féminine. Au chaud comme au froid, voilà
donc des tonnes de raisons et de façons de découvrir la ville sous
d’étonnants aspects. On y trouvera toutes les formes artistiques, de
l’art visuel à la danse, des illuminations et bien des fantaisies, le
tout réparti sur trois quartiers et un pôle des plus accessibles et animés.

À PIED, EN MÉTRO ET EN NAVETTES : TOUS LES MOYENS SONT BONS POUR PASSER UNE BELLE NUIT

S’il sera impossible de profiter de la totalité des 170 activités
offertes, on aura néanmoins tout mis en œuvre pour que les festivaliers
puissent en visiter le plus possible ! La STM, qui fête cette année son 150e anniversaire, gardera une fois encore le métro ouvert toute la nuit. On verra également le retour du fameux service gratuit de navettes – mis sur pied avec la collaboration de la STM – avec ses 5 circuits (dont un circuit express) et ses 57 arrêts qui permettront de vite passer d’une activité à l’autre ou de sauter de quartier en quartier.

De 20 h à 5 h et toutes les 10 minutes, ces navettes nous mèneront aux points forts du Quartier Vieux-Montréal et Quais du Vieux-Port, du Quartier des spectacles et Centre-Ville et du Quartier Plateau‑Mont‑Royal et Mile-End. Le Pôle Maisonneuve
sera quant à lui accessible en métro. Et pour nous garder au courant de
tout ce qui se passe sur l’ensemble des activités de la Nuit blanche,
toutes les navettes seront branchées sur CIBL 101,5 Radio-Montréal.

LE SITE DE LA FÊTE DE LA LUMIÈRE BMO BANQUE DE MONTRÉAL : PLAQUE TOURNANTE DE LA NUIT BLANCHE

Le site de la grande fête hivernale extérieure et gratuite a toujours
été le centre névralgique de la Nuit blanche, le point de rencontre de
tous les festivaliers nocturnes et, surtout, le coup d’envoi de la folle
nuit à venir ! Ainsi, c’est à la place Jacques-Cartier du Vieux‑Montréal et sur les Quais du Vieux-Port
que les noctambules amorceront leur virée nocturne ou se donneront
rendez-vous entre deux activités. On pourra évidemment commencer par la
toute nouvelle Expo-photo Femmes à l’honneur présentée par L’Oréal Paris. Puis, Dès 19 h 30, la Fête de la lumière nous réserve Du haut des airs !, un des Événements des Quais du Vieux-Port qui nous étourdira avec son animation et ses acrobaties.

À 20 h, Pleins feux sur la Nuit blanche ! de la série Les Feux d’hiver servira de magnifique introduction pyrotechnique à la prestation mystère présentée dans la série Les Spectacles BMO. Des indices ? Eh ben non. Disons seulement qu’on l’aime tellement ! Human Playground prendra ensuite le relais sur la Scène BMO
et offrira des ateliers de danse pour nous dégourdir et nous
réchauffer. Puis, juste avant de commencer un circuit d’activités ou au
contraire pour faire une pause, on ira danser dans la Sphère Axa sur la musique et les images des DJ Prince Club et VJ Simply Complicated, dans le cadre des Soirées électro AXA présentées en collaboration avec Newad.

Finalement, on ne voudra pas manquer, à la Place des Vestiges,
la Ligue de Ballon-Chasseur du Québec qui animera, sur deux terrains
extérieurs, d’excitantes parties de ballon-chasseur hivernal.

ART SOUTERRAIN AU COEUR DE LA NUIT : 108 PROJETS RÉPARTIS SUR 15 ZONES

Pour une 3e année, les sous-sols de la ville s’animeront lors de la Nuit blanche avec Art Souterrain et sa myriade d’artistes qui présenteront pas moins de 108 projets d’art contemporain répartis sur 15 zones.
Un parcours intérieur de 6 km serpentera ainsi du Complexe Les Ailes
jusqu’à la Place des Arts, transformant ces galeries souterraines
connues en une toute nouvelle et grande galerie d’art où bouillonneront
expositions, vidéos, installations, performances… Plus de 200 médiateurs
nous y attendent pour nous initier à l’art contemporain ! Et pour être
certain de s’y retrouver, on peut recourir à l’application iPhone et
télécharger l’audioguide sur le site internet Art Souterrain.

LUMIÈRE SUR LES FEMMES À LA NUIT BLANCHE

Bien qu’elle brillera dans la plupart des activités, la femme sera
particulièrement à l’honneur dans certains lieux, entre autres au Musée d’art contemporain de Montréal qui voit la Nuit blanche tout en bleu, notamment en nous invitant à créer à la spatule une peinture inspirée de Composition en bleu, de Marcelle Ferron. Au Monument-National, le Cabaret de la Nuit blanche,
sous la direction artistique d’Edgar Bori, présentera une vingtaine
d’artisans saltimbanques d’une autre chanson francophone et proclamera
la féminité comme oxygène de l’ère moderne.

Au Planétarium de Montréal,
c’est le ciel qui sera féminin, grâce aux constellations et aux objets
célestes qui, d’Andromède à Vénus, ont marqué l’astronomie. Quant à
Kaleidoscope, c’est au Palais des congrès de Montréal qu’il nous attire, point de départ d’une redécouverte historique du Vieux-Montréal au féminin, avec guide professionnel. Le Balcon Cabaret-Music Hall, lui, rendra hommage aux plus grandes divas Motown, disco, rock et soul. Ou alors, pourquoi ne pas se rendre au Théâtre de l’Esquisse pour se faire conter des histoires par différentes générations de femmes ou passer la nuit avec Brigitte Bardot dans Et Dieu… créa la femme, à la Cinémathèque québécoise?

LA NUIT BLANCHE EN 12 CATÉGORIES

Pour les visuels

Cette année, la Nuit blanche fera une place bien particulière à l’art
visuel, ô combien polymorphe : par exemple, parmi les 12 galeries de l’Édifice Belgo, la Galerie d’art contemporain Visual Voice devient un « incubateur d’idées » avec rencontres d’artistes, dessins sur les murs et un « Twitter Party » ! L’Atelier Circulaire propose
quant à lui une séance de dessin avec modèle costumé et où on pourra
créer des œuvres gravées sur disques vinyles. Avec L’Atelier Graff et son Art prêt à apporter, on verra naître une sérigraphie collective dont les visiteurs pourront hériter d’un fragment. Et alors que la Galerie Simon Blais dévoilera une œuvre « installative » inédite de Marc Dulude en salle et en vitrine, aux matières surprenantes, l’Espace VERRE résonnera au son du verre de ses souffleurs et de la musique dansante et la Fonderie Darling sera
le lieu d’une multiprojection venant de l’intérieur de l’édifice et
visible sur les fenêtres transparentes de la rue Prince. Finalement, au Siège social Hydro-Québec, on pourra découvrir ou redécouvrir la murale lumineuse de l’artiste Jean-Paul Mousseau.

Les cinéphiles se gâtent

Trois grands « classiques » du 7e art sont de retour cette
année : les Rendez-vous du cinéma québécois lèvent le rideau sur une
nuit de culture pop du Québec des années 1970 et sur un cinéparc d’hiver
entouré de roulottes et de télé vintage, sur la place Pasteur ; à la Cinérobothèque et au Cinéma ONF, on présentera notamment Socalled, le film, suivi d’une prestation live de l’artiste ; pour ceux qui voudraient un peu plus de trash, c’est au Café Cléopâtre que ça se passe, avec la 9e édition du Festival SPASM, une nuit entière d’horreur, d’action, d’humour… et de drag-queens !

Pour les amateurs de mots

À la Grande Bibliothèque, Bibliothèque et Archives nationales du Québec ainsi que l’Union des écrivaines et des écrivains québécois, nous présentent Le cabaret pas tranquille, une
mise en lecture des années de la contre-culture, alors qu’écrivains,
danseurs, chanteurs et performeurs nous ramènent à l’époque de L’Osstidcho et autres Les fées ont soif. Au Théâtre du Nouveau Monde,
ce sera un couple des plus célèbres de la culture québécoise qu’on fera
revivre par le biais de lecture de lettres : Gérald Godin et Pauline
Julien. Et pour « incarner » la renarde et le mal peigné, qui de mieux
qu’un autre couple icône de la scène, Marie Tifo et Pierre Curzi ? À la basilique Notre Dame de Montréal,
ce sont 350 ans d’histoire de la paroisse Notre-Dame qu’on verra
défiler, racontés par de nombreuses anecdotes, histoires ou légendes
urbaines.

Du tango à l’entrechat

Qui dit Festival MONTRÉAL EN LUMIÈRE dit bien sûr danse ! Et la Nuit
blanche nous en réserve un beau lot, avec notamment l’audacieuse ligue
d’impro-mouvement Les Imprudanses, à la Sala Rossa, qui verra 20 danseurs-improvisateurs tenter de séduire les spectateurs pour récolter leur vote ; avec aussi Extravagance – Excès – Décadence – dont le titre donne à lui seul envie de se déplacer -, une soirée d’absurdités excessives organisée par Art Matters chez The Dep[art]ment,
avec installations, peintures multimédias, projections, théâtre et,
évidemment, danse ; finalement, avec rien de moins que « l’avenir de la
danse », comme on a qualifié le style distinctif de RUBBERBANDance
Group, qui nous invite à montrer ce dont on est capable, à la Place des Arts.

La Nuit s’expose

Pour prendre une pause, on pourra passer de l’exposition au froid à celles d’oeuvres les plus diverses, comme à la Maison du Festival Rio Tinto Alcan
qui brillera dans la Nuit avec son exposition permanente, mais aussi
celle d’œuvres de la peintre québécoise Corno, dont la réputation et la
popularité a conquis le monde ; ou à la Galerie PUSH qui nous ouvrira son étrange Manuel du Combattant Libre,
17 estampes phosphorescentes basées sur des manuels de la CIA
parachutés par avion sur l’Amérique latine dans les années 1980… ; ou
encore au Centre Canadien d’Architecture qui, parmi une belle quantité d’activités, dont l’expo gratuite Trajets, nous amène en autobus autour des projets sélectionnés pour le Prix d’excellence en architecture ; sans oublier DHC/ART, où tous sont invités à la création collective d’une peinture conceptuelle.

Pour un peu de fantaisie

Dans cette Nuit blanche qui est déjà une superbe fantaisie en soi, on
retrouve maintes activités des plus folles, des inclassables qui ont le
plaisir comme dénominateur commun. Ainsi, l’UQAM a
imaginé une Nuit blanche… chez soi ! Des étudiants au DESS en design
d’événements sont à l’origine de cette installation farfelue d’espaces
intimes sur la rue, où on pourra s’arrêter le temps d’un café…ou d’une
douche. Et l’étonnant Tagsquatch, un jeu de poursuite urbaine basé sur
la tague traditionnelle avec une touche velue et sur un gigantesque
site, nous défie d’éviter la transformation en Sasquatch… tout en
piégeant les autres ! On se procure le brassard du participant sur le site de la Fête de la lumière, à la Place des Arts ou au Laïka. Au Corridor culturel de Griffintown,
on découvrira les curiosités locales de diverses façons, de la visite
guidée à l’atelier de théâtre, en passant pas la musique, la danse, la
poésie et même une chasse au trésor !

Rire dans la nuit

Maintenant un classique de la Nuit blanche, le déjanté Total Crap est de retour, cette fois aux Katacombes :
au menu, désastres télévisuels et cinématographiques sous forme de
montage scratch vidéo avec interventions humoristiques au micro et
beaucoup, beaucoup de rires ! Sur le site extérieur du Parc olympique,
présentée par le Biodôme de Montréal, une hilarante équipe de bobsleigh
se prend… pour des manchots ! Les bobeurs s’en inspirent en effet pour
améliorer leur performance… Chorégraphies, cascades et démonstrations de
descente de bobsleigh très spéciales… De son côté, La Rocambolesque
envahit l’Union Française pour une soirée
d’improvisation théâtrale aux saveurs particulières : matchs,
performances humoristiques, improvisation, marionnettes… Moments
magiques en perspective.

Illumination intérieure… et extérieure

La Nuit blanche a ceci de particulier qu’il n’y fait jamais noir ! De
lumières en feux, de brillance en éclats, elle trouve tous les moyens
de briller, et les illuminations en sont la preuve : à la place des Festivals,
Bloc Jam transforme le mur ouest de la Maison du Festival Rio Tinto
Alcan ; juste à côté, les Sphères polaires s’illumineront au rythme des
mouvements des visiteurs, alors que la Boîte Bell offrira une expérience interactive en son et lumière ; à la Pêche Blanche
sur Gilford, par exemple, Dada Diffusion Art Actuel propose un
événement festif tout en lumière avec une ambiance magique recréant la
pêche blanche version urbaine. Au Biodôme de Montréal,
c’est la lune qui brillera sur les animaux nocturnes et les visiteurs.
Éclairage, cris de grillons et de crapauds et personnages farfelus nous y
attendent…

Le rythme dans le sang

Comme dans toutes les fêtes populaires, la musique aura la part belle lors de la Nuit blanche. Au complexe Desjardins, aura lieu un drôle de mariage : l’OSM et Les pieds dans la marge nous feront redécouvrir de grands compositeurs du XXe siècle, alors qu’au Métropolis,
Bande à part célèbre ses 10 ans avec nos artistes québécois préférés
d’aujourd’hui. Que ceux qui ont été refusés dans tous les concours ne
désespèrent pas, car la Place des Arts accueille tout
le monde à son « karaoké live », avec de vrais musiciens et animé par
les comédiens David Savard et Olivier Aubin. Au Musée d’art contemporain de Montréal,
bienvenue aux Insomnies électriques de la talentueuse harpiste
M’Michèle. Amateurs de guitare artisanale, les six luthiers de l’atelier
Mile End Guitars offrent une soirée de prestations
intimes et chaleureuses avec certains des meilleurs musiciens et
artistes montréalais. Aussi, le Lion d’Or revient en force cette année avec sa fameuse soirée maghrébine et ses musiques métissées.

L’art en direct

Mais les performances ne seront pas que musicales, comme l’attestent l’École de design de l’UQAM et ses séquences par « pixilation » de patinage artistique sans glace ni patins, devant écran vert ; la Galerie Trois Points du Belgo
et son orgie de la peinture de Mathieu Lévesque, à laquelle on invitera
les gens à créer leurs propres oeuvres d’art à l’aide des très typiques
autocollants de l’artiste ; le Collectif Vx qui présentera, au salon de
beauté Au Barbershop, Trop mon genre !, un
ensemble de performances, de lectures et d’installations explorant les
questions de la beauté et du désir, du corps et de sa vulnérabilité, du
don, de l’échange et de l’intimité ; le Centre d’art et de diffusion CLARK
et l’installation Bunk Bed City de l’artiste torontois Dean Baldwin,
suivie d’une nuit endiablée où performance, fête, boisson, communauté et
destruction sont à l’honneur ; et le W Montréal qui
présente l’artiste Tone en pleine création sur toile et panneau de bois,
dans un style qui marie typographie, architecture, graphisme et
calligraphie.

Sports d’hiver

C’est à l’intérieur que nous invite la Régie des installations olympiques (RIO), au Centre sportif du Parc olympique.
Heureusement, puisqu’il s’agit de baignade en famille ! Plus de 9
millions de litres d’eau, des tonnes de vagues et même une exposition
sous-marine ! Dehors, toujours en famille, on pourra se rendre au Centre culturel Georges-Vanier pour
profiter d’une foule d’activités, dont la patinoire extérieure du parc
Vinet, où patin libre, hockey-bottines et prouesses seront rythmés par
la musique du DJ.

Côté cour, côté jardin

Il aura fallu attendre la Nuit blanche pour enfin décrocher un Premier rôle chez Duceppe
! En effet, la metteure en scène Monique Duceppe et le comédien Luc
Bourgeois nous invitent à montrer nos talents d’acteur devant public !
Sélectionnés à l’applaudimètre, les gagnants remporteront des billets de
théâtre et une visite des coulisses du Théâtre Jean-Duceppe de la Place des Arts, pour saluer les comédiens Stéphane Bellavance et Guy Jodoin. À l’Hôtel InterContinental Montréal,
c’est le talent d’une immortelle qu’on découvrira, puisque Sarah
Bernhardt en personne s’y trouvera ! Et pour rester dans l’esprit (et
l’époque), pourquoi ne pas en profiter pour se plonger dans le rituel de
l’absinthe ?

TOUT SAVOIR SUR MONTRÉAL EN LUMIÈRE

Ceci n’est qu’un bref aperçu des activités de la 8e Nuit
blanche à Montréal. On trouvera tous les renseignements dans la
publication gratuite offerte sur le site du Festival, dans tous les
lieux d’activités et dans la plupart des sites touristiques de Montréal.
On peut également joindre la ligne InfoLumière au 514 288‑9955 ou, sans frais, au 1 85LUMIERES, ou à montrealenlumiere.com.

NOUVEAU !

L’application mobile pour iPhone et Android, présentée par la STM

On pourra cette année retrouver la programmation complète de la Nuit blanche à Montréal sur l’application mobile pour iPhone et Android, présentée par la STM.
Les festivaliers y dénicheront l’horaire complet, incluant les lieux,
la catégorie et la description. Ils pourront trouver les activités les
plus proches d’eux grâce à la fonction radar, localiser toutes les
activités grâce aux cartes dynamiques et bâtir leur propre itinéraire
Nuit blanche. Aussi, grâce à l’onglet multimédia, il sera facile de
partager ses coups de cœurs sur Facebook ou Twitter.

Rappel de sécurité

Si la Nuit blanche est aussi appréciée de tant de Montréalais et de
touristes, c’est bien sûr en raison de sa folle programmation, mais
également de son ambiance festive et sécuritaire. Pour que le plaisir
reste justement plaisir, nous tenons à rappeler que l’alcool est interdit sur le site extérieur de l’événement
– y compris tous les circuits et tous les quartiers où ont lieu les
activités -, comme c’est le cas sur tout le territoire de la ville de
Montréal.

La 12e édition du Festival MONTRÉAL EN LUMIÈRE a lieu du jeudi 17 février au dimanche 27 février 2011. C’est un rendez-vous !

MONTRÉAL EN LUMIÈRE