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NumÉro quatre

Pourtant, le réalisateur D.J.
Caruso me l’a confirmé récemment
à Los Angeles : Michael Bay
ne s’est pas ingéré outre mesure
dans le tournage de Numéro
quatre
, adaptation du roman jeunesse
de Pittacus Lore (derrière
ce pseudonyme se cachent Jobie
Hughes et James Frey, auteur
dont l’un des ouvrages, soi-disant
autobiographique, s’était révélé
un tissu de mensonges en 2006). Les problèmes criants d’invraisemblances
ou de trous béants
du scénario sont plus vraisemblablement
dus au fait que le travail
des scénaristes Alfred
Gough et Miles Millar a été
«remanié» par Marti Noxon (qui
avait travaillé sur les séries Angel
et Buffy).

Le numéro quatre est
un jeune homme (Alex Pettyfer)
qui vit sous le nom de John Smith. Extraterrestre pourchassé
par d’horribles méchants — les
Mogadorians, eux aussi d’une
autre planète —, il se réfugie
dans la petite ville de Paradise,
en Ohio, et y fait la connaissance
de Sarah (Dianna Agron).

ESPOIRS PERMIS

Pourquoi ce chiffre ? Parce que
les Mogadorians sont aux
trousses de sept enfants, que
les trois premiers ont été tués
— on ne saura d’ailleurs jamais
pourquoi — et que John Smith
est la prochaine cible. Et l’adolescent
peut compter sur l’aide
de son protecteur (Timothy
Olyphant) et de sa consoeur,
numéro six (Teresa Palmer),
redoutable combattante (les
trop rares scènes avec l’actrice
sont parmi les meilleures
Numéro quatre sent la recette
à plein nez. Les effets spéciaux
réussis, le rythme d’enfer (il
faut saluer ce point, on ne
s’ennuie pas une seconde) et la
musique appropriée fonctionnent.

Cela sera-t-il suffisant
pour attirer dans les salles
obscures la clientèle la plus
volatile : celle des adolescents
et préadolescents? La faiblesse
du scénario risque d’en décevoir
plus d’un. Mais au vu du
succès des trois premiers films
de la saga Twilight, tous les
espoirs sont permis !

Source: QMI

MICHAEL BAY

ALEX PETTYFER

DIANNA AGRON