La plupart des inscriptions génèrent au moins deux acheteurs qualifiés
pour la même propriété. Qu’est-ce qui explique cette situation? Différents
facteurs. Évidemment, l’acheteur reprend lentement confiance en le marché. Pour
plusieurs, les baby-boomers en tête, les
moyens financiers sont là et les taux d’intérêts demeurent aussi avantageux.
Cette nouvelle donne crée dans certains cas des situations de surenchère, où
même les prix offerts s’apparient au prix demandé, voire le surpassent en
quelques occasions.
À ce titre, depuis le 1er janvier, 33
transactions ont été enregistrées auprès de la Chambre immobilière pour le
Vieux-Montréal. De celles-ci, 10 ont été conclues à plus de 97 % du prix
demandé, alors que 5 ventes ont été effectuées au prix demandé ou à un prix
supérieur. Une situation qui ne pourra déplaire aux vendeurs, qui sont également
moins nombreux. Le marché se transpose donc vers un marché de vendeurs plus que
jamais. Les courtiers disposent même de banques de clients acheteurs préqualifiés
et très sérieux.
Dans certains cas, ils agissent comme des courtiers en valeurs
mobilières. Ils reçoivent un ordre d’achat pour telle propriété à un prix
donné. L’acheteur précise ses critères et mandate le courtier pour dénicher la
propriété de ses rêves. On a littéralement escamoté l’étape où l’acheteur
effectuait sa propre recherche. Absent du marché depuis plus de deux ans, est-ce que le réveil du
baby-boomer serait à l’origine de ce précédent immobilier dans le
Vieux-Montréal? Néanmoins, je peux affirmer que le marché est très actif et me
fait penser au retour de la fin des années 90.
Dans ces conditions de marché propices, on ne peut qu’affirmer qu’il
s’agit du meilleur temps pour vendre ou acheter une propriété. Déjà, le premier
trimestre de l’année montre une nette progression quant à la même période en
2010, du moins en ce qui a trait au nombre de transactions effectuées dans le
Vieux-Montréal. Un signe incontournable que la reprise est bien amorcée!
