Il vit ce quotidien depuis une
dizaine d’années et il aime être interpellé par les citoyens, toujours très
respectueux. Dans ce rôle, il apprécie de voir concrètement le résultat de son
action. Depuis qu’il est également le maire de l’arrondissement Ville-Marie,
il s’occupe des besoins quotidiens essentiels de cet arrondissement
comme la prévention, la sécurité, la propreté et la pauvreté. Il estime très
motivant de s’occuper de la métropole du Québec, une ville dont l’impact économique et culturel est si important pour
l’ensemble du Québec.
UNE ACTUALITÉ BRÛLANTE
INTERPELLE LE MAIRE
Le contrôleur de la Ville pouvait-il procéder à des investigations sur le
vérificateur de la Ville,
sans que le pouvoir politique et le maire ne soient informés? Gérald Tremblay
indique qu’il n’a aucun pouvoir sur le contrôle des services de la ville par l’administration.
Il estime normal qu’il y ait un mur entre les pouvoirs politique et
administratif. « Des contrôles et des vérifications doivent être effectués
en toute indépendance ». Selon le maire Tremblay, « cela évite tout
risque que le pouvoir politique puisse
commander ou empêcher des enquêtes ». Mais comment contrôler un
vérificateur? Il vient de poser, avec l’appui du conseil de ville, cette
question au ministre des Affaires municipales. Il espère que celui-ci pourra établir des
balises et des paramètres plus précis pour interpréter ou compléter la Loi sur les cités et villes.
LA GARE VIGER
Autre sujet sensible, le dossier de
l’ancienne gare Viger. Le problème vient du hiatus entre l’évaluation
municipale de 14,7 M$ et la vente effectuée à 9 M$. Le maire estime
néanmoins qu’« il s’agit d’une excellente transaction, puisque le
bâtiment, abandonné depuis des décennies, était empli d’amiante et nécessitait
de lourds travaux de mise aux normes de santé ». Il indique que le promoteur a déjà investi 42
millions pour conserver le bâtiment. Il précise que « l’évaluation n’a pas
été effectuée en fonction de la valeur marchande, mais selon le périmètre, ce
qui n’était pas pertinent, puisque la ville ne paye pas les taxes ». Le
promoteur, qui paye 0,5 M$ de taxes
par année depuis 4 ans, doit y réaliser un projet d’aménagement ambitieux, qui
a pris du retard à cause de la crise économique. Gerald Tremblay conteste les
autres évaluations qui circulent, en particulier celle de Richard Bergeron, qui
a invoqué une valeur de 40 M$.