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Le bilan s’alourdit

L’annonce a été faite aux médias par le Service de police de la Ville de
Montréal (SPVM), vendredi après-midi.
Le brasier qui avait nécessité l’évacuation d’une cinquantaine de
personnes avait semé la consternation parce qu’aucun des détecteurs de
fumée individuels découverts dans les 17 appartements ne fonctionnait
correctement.
Le système central de détection des incendies, une installation
incorporée au bâtiment, ne fonctionnait pas lui non plus. Le temps de réponse des pompiers s’est lui aussi trouvé au centre d’une controverse.

En effet, certains s’étonnent que deux casernes, soit celles du
centre-ville et de Côte-des-Neiges, aient répondu simultanément à
l’appel de la répartitrice, et que ce soient les pompiers du
centre-ville, la caserne pourtant la plus éloignée, qui se sont
finalement rendus sur les lieux du drame. Le président du SSIM, Jacques Croteau, a promis sur les ondes de LCN
qu’une enquête serait menée afin d’éviter que la situation ne se
reproduise.
«Soit il y a eu erreur de manipulation du système informatique par un
employé lors de la réception de l’appel, soit il y a eu un problème avec
le système lui-même », a-t-il dit.

De son côté, le président de l’Association des pompiers de Montréal,
Perry Bisson, demande au ministère de la Sécurité publique de faire la
lumière sur cette affaire. «Les pompiers sont partis du centre-ville pour répondre à un appel sur
Van Horne. Ce n’est pas normal», s’est-il indigné.
Contrairement à ce qui a été dit et écrit, le SPVM soutient qu’il n’est
pas question d’accusation criminelle à l’encontre du propriétaire de
l’immeuble.

Source: QMI