pluie de météorites va s’abattre aux quatre coins de la Terre. Mais,
quand elles se mettent à tomber sur les principales métropoles, on
s’aperçoit en fait qu’il s’agit de vaisseaux extraterrestres. Le sergent Michael Nantz (Aaron Eckhart) – qui partait à la retraite
avant l’invasion – se retrouve affecté derrière les lignes ennemies de
la terrible bataille se déroulant à Los Angeles, les extraterrestres
prenant rapidement le contrôle de la ville. Car, évidemment, il y a un
groupe de civils (un homme, une femme et deux enfants, comme dans tout
film du genre) à aller sauver.
Le reste n’est absolument pas différent de tout autre film d’invasion
extraterrestre, si ce n’est l’aspect «documentaire» obtenu par des
caméras à l’épaule, histoire de donner un faux effet de suspense et de
mouvement. Côté «guerre», rien de bien nouveau sous le soleil. Au lieu des
habituels Irakiens, Vietnamiens et autres ennemis des États-Unis, nous
avons droit à des extraterrestres qui ressemblent un peu à ceux de La guerre des mondes. Sinon, on a droit aux discours habituels sur la famille, la patrie et l’honneur. Et, comme les scénaristes se disent – à raison – qu’on pourrait s’ennuyer pendant les 116 minutes de cette Mission : Los Angeles, nous avons droit à non pas un objectif, mais à trois que doivent atteindre les soldats qu’on suit.
Le scénario, vous l’avez compris, n’a rien de transcendant. Oubliez les questionnements de Terminator, la réflexion de District 9 ou l’humour de Mars attaque!. Ici, nous sommes en mode facile. Les quelques interrogations qu’on
pourrait avoir sont rapidement évacuées pendant la première demi-heure
du film. Le reste étant passé à suivre le bataillon en question, auquel
vient se rajouter Elena Santos (Michelle Rodriguez). Mission : Los Angeles est un film d’été arrivé un peu trop tôt.
Le budget est là, les explosions aussi, la musique défonce les tympans
et les dialogues tombent à plat. Si vous allez le voir, ne vous attendez
à rien!
Source: QMI