la fois touchés et ébranlés par le propos du film qui transforme leur
perception et leur compréhension de la prostitution. « On est loin de
l’image glamour et sexy qu’on en présente trop souvent ». Cette 4e semaine de projection au Cinéma Parallèle s’inscrit dans la foulée de
différents événements et actions qui placeront la prostitution et les
enjeux qu’elle soulève au cœur du débat public d’ici la fin mars. À Montréal, la Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle (CLES) organise du 18 au 20 mars prochain
un Tribunal populaire sur l’exploitation sexuelle commerciale qui s’ouvrira avec la projection de l’Imposture. Ce tribunal sera aussi l’occasion de présenter un Manifeste des survivantes de la prostitution. À
Ottawa, d’ici la fin mars, s’il n’y a pas d’élections fédérales, la
députée d’Ahuntsic Maria Mourani, porte-parole du Bloc Québécois en
matière de sécurité publique, débattra en 2ième lecture à la Chambre des
Communes de son projet de loi sur la traite des personnes,
visant entres autres, à améliorer les dispositions actuelles du Code
criminel afin de lutter efficacement contre la traite des personnes.
D’autres interventions sur la question se feront également entendre au cours des prochaines semaines. Nous convions donc le public à se faire sa propre idée à savoir si la prostitution est bel et bien un « métier comme un autre ».
En 4e semaine au Cinéma Parallèle vendredi 11, dimanche 13, mardi 15 et jeudi 17 mars à 21 h 15.