Cooper), a 35 ans, et est un écrivain
raté. Cela fait 10 ans qu’il essaie de
pondre la première ligne de son
roman, sans y parvenir. Sa blonde
(Abbie Cornish) le quitte et il
sombre dans une légère déprime.
Son ex-beau-frère, ancien revendeur
de drogue, converti dans les
produits pharmaceutiques, lui propose
une pilule assez impressionnante. Le NZT n’est pas une
drogue, mais un amplificateur des
fonctions intellectuelles. Il n’a pas
d’hallucination, pas de trip, mais
des connexions synaptiques accrues,
une concentration nouvelle,
donc des pouvoirs quasi illimités.
Eddie termine l’écriture de son
livre, range son taudis et décide de
continuer à prendre du NZT. Manque de chance, le beau-frère
se fait tuer, mais il réussit à mettre
la main sur l’intégralité des stocks
de son fournisseur. Ses possibilités
deviennent alors sans limites… En quelques jours, ayant trouvé
l’algorithme qui régit les cours de
la bourse, il empoche quelques
millions, fait la connaissance de
l’homme d’affaires Carl Van Loon
(Robert de Niro), reconquiert le
coeur de sa dulcinée et s’attire
quelques ennemis.
PERSONNAGE COMPLEXE
Le reste se découvre au cinéma.
En effet, Sans limites est surprenant
et impossible à résumer en
quelques phrases, tant la scénariste
Leslie Dixon (L’affaire Thomas
Crown) s’amuse, en adaptant le roman
d’Alan Glynn, à nous embarquer
dans une histoire de fous. On salue la réalisation de Neil
Burger, rapide, efficace et pleine
d’entrain. Bradley Cooper, qui est
devenu une vedette à la suite du
succès de la comédie Lendemain de
veille, prouve qu’il peut parfaitement
camper un personnage
complexe. Et Robert de Niro est ici
égal à lui-même.
Fait pour un public masculin de
18 à 35 ans, Sans limites passionnera
aussi les amateurs de longs
métrages différents et edgy comme
disent les Américains. À voir au
grand écran et à revoir lors de la
sortie en DVD et en Blu-ray.
Source: QMI