puisque les camions sont déjà interdits sur les ponts Mercier et Victoria et que les matières dangereuses ne peuvent transiter par le tunnel Louis-Hippolyte-Lafontaine. Il ne resterait donc plus que le pont Jacques-Cartier. L’ex-député fédéral et maire de Longueuil, Jacques Olivier, qui agit comme porte-parole, a même soutenu que si le pont Windsor, qui relie l’Ontario à la ville de Detroit, au Michigan, avait fait l’objet de rapports aussi inquiétants que ceux rendus publics sur la fragilité du pont Champlain, les grues seraient déjà sur place. M. Olivier a ajouté que le gouvernement fédéral, quel que soit le parti qui le dirige, a une responsabilité face à la population et qu’il serait tout aussi responsable, advenant un accident, de n’avoir rien fait.


Invoquant l’urgence d’agir, la coalition a averti jeudi tous les partis politiques fédéraux qu’elle ne se contenterait pas de vagues promesses. La coalition réclame plutôt un engagement ferme à ouvrir un bureau de projet dès le mois de juin et à présenter à très court terme, un budget, un échéancier réaliste et des mesures pour assurer le transport des personnes et des marchandises durant les travaux. Les porte-parole de la coalition ont soutenu qu’une interruption du camionnage sur le pont Champlain pour des raisons de sécurité provoquerait une crise,