Pâques, même si plusieurs productions – en majorité des téléfilms pour
petits ou encore des classiques bibliques – avaient déjà tenté de
peupler, parfois avec succès, ce créneau fort particulier. Il suffit de
se rappeler de Ben-Hur ou de Les dix commandements avec Charlton Heston – . Ici, l’équipe décide de s’attaquer à l’histoire du lapin de Pâques,
personnage aussi occupé, mais beaucoup plus mystérieux, que le Père
Noël. Et le scénario, simpliste parce qu’il s’adresse d’abord et avant
tout aux enfants, ne déçoit nullement.
Tous les clins d’oeil (île de
Pâques, usine de chocolats, «traîneau» du lapin qui ressemble à un oeuf
Fabergé, etc.) et jeux de mots (truculents en version originale) sont
là. On suit donc E.B. (voix de Russell Brand qui fait même une apparition
éclair), fils du lapin actuel (voix de Hugh Laurie), en pleine révolte
adolescente. Plutôt que de se réjouir d’hériter sa fonction de son père,
il n’a qu’une seule obsession : faire carrière en tant que batteur dans
un groupe rock. Il fugue vers Hollywood, où il rencontrera Fred (James Marsden), chômeur
et adolescent attardé, qui vit encore chez ses parents. Nos deux
compères s’embarqueront alors dans une aventure rocambolesque dont je ne
vous dévoile que deux détails : ils rencontreront The Hoff (et oui,
David Hasselhoff en personne) tout en étant poursuivis par un trio de
Bérets roses, la garde royale du lapin de Pâques.
Musique entraînante, personnages rigolos (les poussins sont mémorables, comme l’étaient les Minions de Détestable moi) et humour bon enfant sont les caractéristiques principales de ce long métrage. Que les parents qui doivent accompagner leurs enfants ne se fassent aucun souci. Au contraire de l’abominable Yogi l’ours, Hop!
est un petit régal pour les plus vieux. On s’amuse, on rit, on
s’exclame et on ne peut s’empêcher, à chaque chanson, de remuer sur son
siège.
Source: QMI