Les trois partis se sont entendus pour adopter une motion unanime prenant acte de ce «retrait temporaire», et demandant que «les autorités compétentes fassent diligence» afin que les «événements qui ont conduit à la décision du président» connaissent leur dénouement le plus rapidement possible. La motion est claire: en aucun temps, ce retrait temporaire ne constitue un blâme à l’endroit du président. «Cette motion a pour objet de faire en sorte d’éviter aux élus de porter un jugement sur des faits non avérés», peut-on lire dans le texte de la résolution. M. Dauphin a réitéré avoir été victime d’une procédure d’espionnage «illégale» et a maintenu avoir toujours agi dans l’intérêt de ses commettants de Lachine. «Certains fonctionnaires me trouvaient insistants, mais je le referais demain, si c’était à refaire.» Il a également souligné avoir «fréquenté beaucoup de personnes en 30 ans de vie politique».
Claude Dauphin a annoncé qu’il se retirait à la suite d’une rencontre avec les trois leaders des partis représentés au conseil municipal.