Je me suis retrouvée la tête en bas, en mini robe, dans la neige, par -20 degrés», a raconté en riant celle qui s’emmitoufle désormais rapidement dans un manteau en gore-tex entre deux prises. «Et à chaque fois que j’avais l’impression que ça ne pourrait pas être pire, Eric me chantonnait tout bas: «Bonne fête Olivia!».» «Montréal est vraiment magnifique, tout le monde y est si gentil.» La New-Yorkaise d’origine s’est souvenu du moment où une paparazzi s’est approchée d’elle pour lui suggérer un petit café sympathique. «Les photographes de Los Angeles devraient s’en inspirer», a-t-elle dit avec un petit rire.
MONTRÉAL, LE NEC PLUS ULTRA
Le choix des producteurs Shelly Clippard (Lara Croft Tomb Raider: Le berceau de la vie) et de Gary Levinsohn (Il faut sauver le soldat Ryan) s’est immédiatement porté sur le Québec en raison «de la qualité des équipes techniques dont vous disposez». «C’est incroyable à quel point les gens ici sont parfaits pour travailler avec de la neige.» Car Blackbird se déroule en hiver, Liza et Addison, qui viennent de cambrioler un casino, sont obligés de fuir chacun de leur côté après un accident de voiture.
«Montréal est l’une des rares villes au monde à pouvoir accueillir quatre ou cinq tournages en même temps. Ce n’est pas rien», a tenu à ajouter Gary Levinsohn. Eric Bana et Olivia Wilde n’ont eu que de bons mots pour l’ensemble de l’équipe québécoise. Et tous deux ont, spontanément, eu la même réflexion avant de retourner travailler: «Nous adorerions revenir à Montréal!» L’appel aux réalisateurs de chez nous est donc lancé!
Source: QMI