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Rien d’alarmant, dit le ch

Le problème, c’est que ce sont leurs grands rivaux qui ont quitté Montréal le vent en poupe, sur une égalité de 2-2, avant le cinquième match de la série qui aura lieu samedi à Boston. Le Tricolore se relèvera-t-il du revers crève-coeur
de 5-4 subi en prolongation, jeudi? Parviendra-t-il à reprendre
l’initiative à Boston, après avoir laissé filer l’avance de 2-0 qu’il
s’était forgée? L’équipe ne s’est pas entraînée à Brossard,
vendredi, avant de se diriger vers Boston. Il était donc difficile
d’évaluer si le moral des troupes a été ébranlé.

Les joueurs qui ont
rencontré la presse, ainsi que l’entraîneur Jacques Martin, n’ont rien
laissé paraître. La situation n’est tout de même pas dramatique.
Le CH a vu pire, l’an dernier, en surmontant un retard de 3-1 dans la
série initiale contre les Capitals de Washington et un autre de 3-2 dans
la série suivante contre les Penguins de Pittsburgh. «Aucun
doute que le fait que plusieurs joueurs de notre groupe soient passés au
travers différentes expériences, soit l’an dernier ou cette saison,
représente un atout. Je dirais que c’est ce qui a fait la force de notre
équipe», a affirmé Martin.

L’entraîneur a assuré que le revers de jeudi, au
cours duquel l’équipe a été incapable de protéger trois avances, n’aura
pas de conséquences négatives. «En séries, une défaite reste une défaite, peu
importe de quelle façon vous perdez. Vous ne devez pas la ruminer
longtemps. Il vous faut rester dans le moment présent, a souligné
l’entraîneur. L’important, c’est de tirer des leçons, d’apporter les
ajustements nécessaires et d’être prêt pour la cinquième rencontre.» Martin a souligné l’importance de recentrer toutes
les énergies sur ce que l’équipe a fait de bien et de mauvais, et
d’apporter les correctifs.

«Notre groupe l’a fait à maintes
reprises dans le passé. Nous devrons être prêts à nous retrousser les
manches, samedi, afin de renouer avec la victoire. «C’est une
série très enlevante. La compétition est vive. Il y a peu de pénalités,
les gardiens réalisent de superbes arrêts, et il se joue du hockey
formidable.» Le gardien Carey Price et le capitaine Brian Gionta ont insisté pour dire que la situation n’a rien d’alarmante. «Les
deux derniers matchs ont été serrés, a affirmé Price. Nous aurions pu
gagner les deux parce que j’estime que nous avons, en général, mieux
joué que les Bruins, sans rien leur enlever. Il n’y a donc pas lieu de
peser sur le bouton de panique. Nous ne sommes pas préoccupés. Nous
demeurons un groupe confiant.

«Les Bruins étaient confrontés à
beaucoup d’adversité après les deux premiers matchs de la série, et ils
ont bien réagi. C’est maintenant à notre tour de faire fi de
l’adversité.» Gionta a admis que ses coéquipiers et lui étaient
mécontents de la tournure des événements, après le match de jeudi. Il a
toutefois ajouté que tout le monde était retombé sur ses pattes, une
douzaine d’heures plus tard. «Il n’y a aucune frustration. Jeudi
soir, les gars étaient évidemment émotifs. Ç’a été une défaite dure à
avaler, après avoir eu les devants trois fois. Mais il n’y a plus rien
qu’on puisse faire, a affirmé le capitaine. Nous devons revenir à ce
qu’on fait de mieux, et simplifier les choses. On dirait que les deux
équipes sont plus prêtes à jouer à l’étranger.»

Source: RDS

CANADIEN DE MONTRÉAL

BRUINS DE BOSTON