pour concevoir un projet d’échangeur qui réponde mieux aux besoins et priorités d’aujourd’hui et de demain. « Non, pas du tout. La construction n’a pas encore commencé, alors on considère qu’il y a encore du temps pour améliorer le projet », a-t-elle confié. Les opposants veulent que le projet fasse davantage de place au transport en commun. Ils veulent aussi qu’on y réduise la circulation automobile. « Nous voulons un projet qui réduit l’achalandage actuel, qui est de près de 300 000 véhicules par jour. Nous voulons voir moins de pollution à Montréal et, pour ce faire, il faut augmenter l’offre de transport en commun », a plaidé Mme Franssen.
La porte-parole de Mobilisation Turcot croit qu’en apportant ces modifications au projet du ministère des Transports, on réussirait même à ne plus exproprier de gens dans les quartiers visés. La construction de l’imposant échangeur routier doit coûter 3 G$. Annoncé le 9 novembre 2010, le chantier doit débuter en 2012, après une année de travaux préliminaires. La première mise en service est prévue en 2017 et les travaux doivent être complétés en 2018. Mais le vieil échangeur Turcot est dans un état tel qu’il nécessite des travaux urgents depuis le 18 avril dernier.
Le projet annoncé par Québec, qui paie la totalité de la facture, a déjà été bonifié par rapport au projet initial, puisqu’il prévoit moins d’expropriations, des voies réservées au transport collectif et des espaces mis en réserve pour accroître éventuellement l’offre de transport en commun.