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Pubs pas payantes pour les taxis

Lancé au printemps 2010, ce concept instauré par l’entreprise Taxicom
devait rapporter jusqu’à 200 $ par mois aux chauffeurs qui posaient un
dôme publicitaire sur le toit de leur voiture. Mais voilà que le projet âgé d’à peine un an connaît d’importants ratés,
attribuables à la mauvaise gestion de la compagnie, d’après certaines
sources. Aujourd’hui, les affiches publicitaires dorment dans leurs
locaux. Ces ratés paraissent surprenants, pour certains. « C’est un projet qui
marche partout dans le monde.

Il marche à New York, il marche dans
chaque grande ville du monde, a signalé Dory Saliba, président de Taxi
Hochelaga. Ils ont mal géré. Ils ont géré à leur manière et ça manquait
beaucoup d’expertise ».

CHICANE D’ACTIONNAIRES

Au cœur des allégations de mauvaise gestion, le nom de l’ancien président de Taxicom, Marc Limoges, sort du lot. Joint
à Toronto, ce dernier explique qu’il existe deux facteurs pour qu’une
compagnie ne fonctionne pas : « le manque de financement et une chicane
d’actionnaires. Présentement, c’est le cas. » Le conseil d’administration de Taxicom aurait tenté de destituer M.
Limoges l’hiver dernier. « Ces gens-là rient carrément de nous autres »,
a-t-il déploré, pas tendre à l’égard de ses anciens partenaires.

Un de ceux-ci, le directeur général André H. Martel, explique que
l’entreprise ne réussissait pas à atteindre les objectifs qu’elle
s’était fixés. Mais le chef de Taxicom ne baisse pas les bras. « On va s’arranger pour
que ça marche. On veut s’assurer une fois pour toutes qu’on contrôle
bien toutes les étapes et tous les aspects de notre entreprise », a
annoncé M. Martel. Au lancement du projet, Taxicom projetait installer des dômes sur près de la moitié des 4500 taxis de la métropole. 

Source : QMI

TAXICOM