Interrogé à ce sujet jeudi, après qu’il eut pris la parole devant les membres de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, le premier ministre Charest s’est défendu. « Sur la question des redevances, le gouvernement a posé des gestes. Nous avons augmenté les redevances. Nous avons une approche qui tient compte des impôts que nous allons retirer, des redevances également », a-t-il répliqué. L’étude affirme également que le Québec fait piètre figure à l’échelle du pays en matière de redevances exigées. M. Charest contredit cette conclusion de l’étude. « On est en moyenne 28 pour cent plus élevé que la moyenne canadienne », a-t-il assuré.
Interrogé à savoir si cela voulait dire qu’il ne hausserait donc plus ces redevances, puisqu’il affirmait qu’elles avaient déjà été haussées, il s’est montré vague. « On peut toujours faire des ajustements au fur et à mesure, mais on a déjà posé des gestes très importants ». Il a de plus souligné que la question des redevances serait vraisemblablement discutée en Chambre, lorsque la Loi sur les mines y sera débattue, bien que les redevances relèvent plutôt du ministère des Finances, et non de celui des Ressources naturelles.