Entamée il y a six ans pour les
Outgames, la piétonnisation de la rue Sainte-Catherine, de la rue Berri à
l’avenue Papineau, est devenue un rendez-vous annuel qui dure plus de trois
mois. Après la rue Saint-Paul dans le Vieux-Montréal, d’autres rues
montréalaises pourraient suivre. Mais l’expérience n’a pas fait que
des heureux. Des citoyens se sont plaints du bruit généré tard le soir par les
terrasses. L’arrondissement de Ville-Marie a rajusté le tir, selon son
porte-parole, Jacques-Alain Lavallée.
« On les a écoutés, on a fait
amender notre règlement sur le bruit, nous avons des techniciens en bruit
équipés de sonomètres et qui prennent des lectures régulièrement », a
précisé M. Lavallée. Dans l’arrondissement de Rosemont-La
Petite Patrie, un projet est en marche pour la rue Masson. « Masson n’est pas
Sainte-Catherine, n’est pas Saint-Paul, c’est une artère commerciale de
proximité, il n’y a pas de station de métro, donc on travaille avec
l’association des marchands de la rue Masson et la SDC pour trouver une
solution qui va respecter l’ensemble des commerçants et des citoyens », a
indiqué le maire de l’arrondissement, François Croteau.
Pour le maire Croteau, la popularité
des rues piétonnières est une façon de redonner à la ville une ambiance plus
humaine. « C’est avant tout un phénomène
de fond, une façon de se réapproprier l’espace public, de rendre nos quartiers
plus vivants, plus humains, justement qu’il y ait moins de bruits, moins de
pollution, que ce soit plus agréable », a-t-il argué. Pour le porte-parole de
l’arrondissement de Ville-Marie, Jacques-Alain Lavallée, les rues piétonnes
sont là pour rester. « Oui, c’est une tendance.
Écoutez, on a qu’à penser à l’expérience de Times Square à New York, qui est fermé
en partie et ça confirme finalement ce que Montréal est, c’est-à-dire une ville
festive », a dit M. Lavallée.
Source :
Radio-Canada