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« je suis » : fÉminitÉ et sensualitÉ

Showbizz.net a rencontré l’artiste pour discuter de cet opus, auquel collabore notamment Jean-Pierre Ferland, et de son évolution comme femme. Marie-Élaine Thibert a été révélée en 2003 grâce à Star Académie. Son premier album solo a ensuite vu le jour en 2004. Elle lancera « Comme ça » en 2007. « Un jour Noël » arrivera ensuite chez les disquaires en 2008. Elle propose maintenant « Je suis ». De nombreux musiciens collaborent à « Je suis », dont la pianiste Julie Lamontagne.

« En studio, on était parfois 30 musiciens. Il y avait du va-et-vient! Des fois, c’était le bordel. Ce sont tous des professionnels, évidemment. C’était super bon du début à la fin », raconte Marie-Élaine Thibert en entrevue dans un café du Vieux-Québec. Rémy Malo, son complice professionnel et amoureux, oeuvre dans le métier depuis une vingtaine d’années. Il sait donc bien choisir ses musiciens, dit-elle. Il agit comme directeur artistique du nouvel album de sa douce en plus de réaliser ce disque. Il a vu aux arrangements et aux partitions en plus de participer à la composition de certaines pièces.

Étienne Drapeau, Frédérick Baron, Claude Gauthier et Jean-François Breau font partie des auteurs et compositeurs qui ont collaboré à «Je suis». Jean-Pierre Ferland signe « Tout doux », une chanson d’amour destinée à un dur. « Là-dedans, il y a des commandes et il y a des hasards. Les gens savaient que je préparais un album. Par exemple, Claude Gauthier m’a envoyé une chanson (Sans toi). Je n’aurais jamais pensé lui en demander une […]. C’est l’une de mes fiertés sur l’album », raconte Marie-Élaine.

La chanteuse avait par contre sollicité Jean-Pierre Ferland. « Je ne lui avais pas parlé d’un sujet en particulier. Il semblait savoir où il voulait s’en aller. Oui, ça parle d’un tough! C’est drôle parce que les gens pensent beaucoup que mon chum est un rebelle, un tough. Il a des tatouages. Il a bien du caractère et ne se laisse pas faire dans le métier, mais en même temps, c’est quelqu’un qui a beaucoup d’émotions… Comme tous les gars qui ne veulent pas le dire, finalement… Mais c’est vrai qu’il fait son tough! Je pense que cela a beaucoup inspiré Jean-Pierre », explique-t-elle.

Sur ce disque, on retrouve « Toi, l’inoubliable », au texte de François Dorin, et « Être femme », d’Étienne Drapeau. Ces morceaux figuraient sur un mini-album lancé en exclusivité chez Walmart l’automne dernier avec « Toujours l’amour » de Steve Marin. Cette dernière pièce ne figure pas sur le nouvel opus de Marie-Élaine pour que le mini-album conserve un petit côté « exclusif », dit-elle. Steve Marin souhaitait également mettre «Toujours l’amour» sur son propre disque, précise-t-elle.

SENSUALITÉ ET FÉMINITÉ

Un mot nous vient à l’esprit pour résumer « Je suis »: féminité. « Ce sont des chansons d’amour interprétées pour les femmes, en fait… Ce sont des émotions (et des situations) que l’on retrouve souvent: la rupture, l’amour de nos enfants, l’amour de notre mère. J’ai une chanson pour ma mère (Quelques pensées). C’est très féminin, très romantique, très orchestral. Les arrangements que mon chum (Rémy Malo) a réalisés donnent de l’ampleur », répond Marie-Élaine lorsqu’on lui fait part de nos impressions.

Sur « Lui », elle chante « Je rêve de ces nuits où nos deux corps se lient comme un hymne à l’amour, comme une ode à la vie ». « Je pense que j’avais besoin d’une chanson comme ça. J’ai 29 ans. J’ai le goût de chanter ça. J’ai mon chum. Je l’aime. Ça fait six ans que nous sommes ensemble. Toutes les femmes ont ce côté plus charmeur, plus sensuel », dit-elle au sujet de cette pièce sexy. L’auteur Éric Valiquette a d’ailleurs repris ce texte « deux ou trois fois ». Les auteurs continuent d’envoyer à Marie-Élaine des chansons qui collent à sa réputation de jeune fille gênée et rêveuse. Elle veut toutefois livrer des « mots plus sensuels » et briser cette image, raconte-t-elle.

Elle avoue qu’elle restera toujours un brin timide, mais veut évoluer. Elle n’est plus la même qu’elle était au lancement de son premier album, raconte-t-elle. Elle s’épanouit en tant que femme et artiste. Sur la pochette et les photos qui ornent le livret de l’album, Marie-Élaine semble plus séduisante que jamais. Tout est cependant discret et de bon goût: on est loin de l’image provocatrice des Rihanna et compagnie. Celle qui était connue comme une fille très réservée dégage tout de même une certaine sensualité sur ces clichés. Pourrait-on parler de virage, côté image? « En fait, le but n’était pas nécessairement d’aller vers le sexy, la femme qui dévoile son corps. Ce n’est pas ça: c’est plus de montrer la femme assumée.

Dans une femme qui s’assume, il y a la beauté de la sensualité. Il y a l’affirmation, le regard plus mature, plus femme », répond-elle. Marie-Élaine dit avoir travaillé fort, car elle n’aime pas les séances de photos ou les tournages de clip, avoue-t-elle. Elle a toutefois pu compter sur un précieux collaborateur. Elle s’est alliée à Martin Tremblay, un photographe qu’elle aime bien. Elle était donc bien à l’aise devant sa lentille. « Ce n’est pas une petite fille sur les photos. C’est vraiment la femme qui parle, qui chante », dit-elle.

AMOUR ET TRAVAIL

Lors qu’on partage sa vie avec un collègue est-ce difficile de décrocher du boulot lorsqu’on rentre chez soi? « Ce n’est pas évident de décrocher. On parle de l’album, de chansons et du métier à la maison… Même lorsqu’on fait un souper d’amoureux, on en parle toujours. C’est notre passion. C’est normal. Une fois rendu à la maison, on essaie de ne plus chanter sinon on se rentre des chansons dans la tête et ça n’arrête plus », répond Marie-Élaine au sujet de Rémy Malo. Pour la jeune femme, avoir la chance de discuter avec son réalisateur en tout temps est une bénédiction. « Ça m’a beaucoup aidée », dit-elle. Elle pouvait lui parler de ses craintes et de ses désirs.

« J’ai beaucoup de caractère comme (Rémy) mais je suis très sensible, très fragile. Même si j’ai une force dans ma carrière, à la maison j’ai besoin d’attention et d’amour. J’en reçois beaucoup (de plusieurs personnes grâce à mon) métier, mais je crois qu’il n’y a rien de mieux que l’attention et l’affection de son chum, de nos enfants, lorsqu’on en a, ou de nos parents », dit-elle. Marie-Élaine affirme être plus «dans la lune». Rémy serait plus terre-à-terre. Les deux se complètent bien, selon la chanteuse.

AGENDA

Le 12 juin, on verra Marie-Élaine Thibert au Théâtre Maisonneuve, à Montréal, dans le cadre des FrancoFolies. Elle devrait alors se permettre d’essayer « pas mal toutes » ses nouvelles chansons lors de cette prestation. Le 23 juin, elle participera à un spectacle-hommage à Luc Plamondon au Mondial choral de Laval. La chanteuse devrait également se produire dans d’autres festivals au cours de l’été. La tournée « Je suis » commencera en janvier 2012. Des dates de spectacles sont d’ailleurs déjà inscrites sur le site de l’artiste. Des concerts sont notamment déjà prévus en périphérie montréalaise, à Jonquière et à Sherbrooke.

Avant d’amorcer cette nouvelle série de spectacles, elle souhaitait donner à son album le temps de se faire connaître. Elle commencera à préparer son nouveau show à l’automne. « Même si je fais des salles de 700 à 1500 ou 2000 places, j’aimerais que ça reste intime, que ça reste chaleureux », dit Marie-Élaine au sujet de son nouveau spectacle. En août 2011, elle sera juge au Festival de la chanson de Saint-Ambroise. L’an dernier, elle était la marraine de l’événement. Marie-Élaine est aussi porte-parole de l’organisme Rêves d’enfants.

Pour connaître les dates de spectacles de Marie-Élaine Thibert, on peut consulter son site Web. L’artiste se dit aussi très active sur Facebook, un bon moyen d’entrer en contact avec son public, croit-elle.

Source : showbizz.net

MARIE-ÉLAINE THIBERT

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