comme la justesse de son prix et son rapport coût-efficacité, a précisé M. Bolduc, au moment où il rendait public le rapport d’un groupe de travail présidé par Léonard Aucoin, président d’InfoVeille Santé, un site Web d’information pour les gestionnaires des services de santé. Ce changement n’a pas réjoui pour autant la Coalition priorité cancer. «On a l’habitude au Québec d’aller d’étude en étude, sans que rien ne soit fait», a souligné la directrice générale de l’organisme, Nathalie Rodrigue. Celle-ci se réjouit néanmoins qu’on préconise la valeur thérapeutique, ainsi que le concours d’experts en oncologie. «On reste sur nos gardes. En 2010, le Québec est devenu l’une des pires provinces au Canada pour l’acceptation de nouveaux médicaments anticancéreux couverts par l’État», a ajouté Mme Rodrigue.
FACTURE SALÉE
«Sur dix nouvelles molécules, huit ont été acceptées en Colombie-Britannique, contre une seule au Québec. Un résident de la région de Montréal a dépensé 100 000 $ en 14 mois pour un traitement destiné à sa femme atteinte d’un cancer au cerveau », a rapporté Mme Rodrigue. Selon le ministre Bolduc, le Québec est plus rigoureux dans l’évaluation du rendement coût/efficacité d’un nouveau médicament. « Les patients québécois ont accès à tous les médicaments qui sont nécessaires et dont l’efficacité a été démontrée », a-t-il déclaré. Deux médicaments anticancéreux sont en cours d’évaluation, en vue de la mise à jour de la liste des médicaments remboursés, d’octobre prochain.
Source : QMI