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Le toit vert fait ses preuves

Les
retombées sont telles que l’organisme encourage d’ailleurs l’administration
municipale à réclamer, pour les nouvelles constructions, des toits capables de soutenir
le poids d’un couvert végétal. Intitulée
Performance énergétique
d’une toiture végétale
au
centre-ville de Montréal,
la toute première étude en ce sens a été
menée par le CÉUM, plus précisément par l’ingénieur en construction
écoresponsable Sébastien Jacquet. Les résultats sont tirés d’un toit vert
aménagé au-dessus du 3518, rue Jeanne-Mance, d’une superficie totale d’environ
99 mètres carrés.

« Un toit vert muni d’instruments scientifiques servant
à documenter son impact sur la température intérieure et la consommation
d’énergie », peut-on lire sur le site Web du CÉUM. En
somme, l’étude statue qu’en hiver, les toits verts permettent de réduire de 27 %
à 38 % les pertes de chaleur grâce à l’effet isolant engendré par les
plantes séchées recouvertes de neige. Tandis qu’en été, l’entrée de chaleur par
le toit a été réduite de 91 % à 99 % en vertu des plantations qui ont
absorbé cette chaleur avant qu’elle ne pénètre dans le bâtiment. À Montréal, on
compte désormais une centaine de toits couverts de végétation.

En
plus d’amortir les coûts en énergie pendant la saison froide et de lutter
contre les îlots de chaleur en été,  le toit
vert écarte même la nécessité de climatiser la demeure, prolonge la vie durable
de la toiture, filtre les polluants, réduit le flot des eaux pluviales, insonorise
et enjolive la bâtisse.

CÉUM