Si l’on se fie à ce qu’a confié le directeur national des postes pour le Montréal métropolitain, Jacques Valiquette, à La Presse Canadienne tôt vendredi matin, « les moyens de pression vont probablement continuer ». Le représentant syndical précise que la stratégie de moyens de pression peut changer à tout moment et que cela dépendra notamment de la réaction de l’employeur à la suite de l’annonce de vendredi matin. Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des Postes (STTP) affirme que les membres de la section locale de Winnipeg sont « les premiers travailleurs et travailleuses des postes à débrayer légalement depuis 13 ans ».
Comme c’est généralement le cas lors d’une grève tournante, le débrayage dans la capitale manitobaine ne durera que 24 heures, avant de se poursuivre dans d’autres villes au pays. Le syndicat n’a pas voulu préciser quelles municipalités seraient touchées par la suite.