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X-men: premiÈre classe

Je ne
dévoilerai pas trop d’éléments, ni d’intrigue, ni de surprises, ni de clins
d’oeil afin de ne pas vous gâcher le plaisir
de la découverte. Sachez que l’esprit des X-Men, celui
qui dominait dans les premier et
deuxième (c’est d’ailleurs mon préféré)
longs métrages de la trilogie précédente
a été respecté. On y trouve : Première classe, ce
mélange d’humour, d’action et de profondeur
propre aux aventures des
mutants. On suit donc, en parallèle, l’enfance
de Charles Xavier (auquel James
McAvoy donne un charme tout britannique)
et Érik Lehnsherr (Michael
Fassbender dose habilement rage, douleur et émotion).

Raven (Jennifer
Lawrence), future Mystique, y figure
aussi et on apprend la nature de la relation
qui la lie au futur professeur X.
Mais alors que Charles devient professeur
en génétique et est recruté
par la CIA, Érik ne vit que pour se
venger de l’homme qui lui a ravi son
enfance. Petit à petit, les mutants qu’on a appris
à connaître dans les films subséquents
et/ou la bande dessinée arrivent dans le
décor. Beast, Azazel (le père de Nightcrawler,
mon personnage préféré après
Wolverine), Banshee, Riptide et bien sûr
Emma Frost.

LE MEILLEUR VOLET DE LA FRANCHISE

Le coeur de l’action se déroule en pleine
crise des missiles cubains alors que
Sebastian Shaw (Kevin Bacon), un mutant
aux super pouvoirs, décide de déclencher
la troisième guerre mondiale. «Nous sommes les enfants de l’atome», clame-t-il, entrevoyant une apocalypse
nucléaire. Évidemment, tout est bien qui finit
bien… dans le sens large. Non l’Union
soviétique et les États-Unis ne se détruisent
pas à coups de missiles, mais cette
première aventure de ceux qui s’appelleront
les X-Men se solde aussi par un
schisme, Érik, alias Magneto, réalisant
que ses objectifs divergent trop de ceux
de Charles.

C’est probablement le seul point négatif
du long métrage, j’avoue que j’aurais
bien vu un autre film explorant l’association
entre Charles et Érik. Mais cela
dit, X-Men: Première classe est, de loin,
le meilleur volet de la franchise et se situe
parfaitement dans la lignée du Star
Trek (émotions et profondeur en plus)
de J.J. Abrams.

Source: QMI

JAMES McAVOY

MICHAEL FASSBENDER

http://www.imdb.com/name/nm0564215/