La trentaine de perquisitions visaient un réseau de distribution, d’importation et de fabrication de stupéfiants lié à la mafia italienne de Montréal. Les policiers ont aussi pris possession d’une grande quantité de documents qui pourraient être présentés en preuve devant un tribunal, a affirmé Benoît Richard, porte-parole de la SQ. La cueillette de preuves était justement le principal objectif de l’opération. Ces interventions font suite à une enquête déclenchée en mai 2009. Des centaines de sachets de cocaïne, 12 véhicules automobiles et plusieurs armes prohibées ont aussi été saisis par les forces de l’ordre.
Plus de 270 policiers ont participé à l’opération, tant à Montréal qu’à Laval, Repentigny et Terrebonne. Par ailleurs, dans l’est de Montréal, sept lieux de perquisitions étaient visés par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Les membres de l’organisation ciblée étaient principalement actifs dans l’arrondissement Mercier/Hochelaga-Maisonneuve où ils vendaient du crack et de la cocaïne. Les sept personnes recherchées par le SPVM seraient liées aux motards criminels.