réunis au Complexe sportif Bell. Dès le début, j’ai toujours dit que
c’est ici que je voulais rester. Dès le début (des négociations), j’ai
dit à mon agent : ‘Je veux rester ici, alors est-ce qu’on s’arrange pour
en venir à une entente?’ » Si pour certains l’attrait de l’autonomie complète les incite à patienter, Darche estime avoir pris la bonne décision. «
Tu évalues toujours toutes tes options. Mais maintenant, le 1er
juillet, ce n’est plus ce que c’était il y a 10 ans.
Tu peux arriver à
cette date et avoir cinq offres et avoir l’embarras du choix, mais tu
peux aussi te retrouver devant rien et ne pas signer de contrat avant
septembre, signer pour moins d’argent ou un contrat à deux volets. Tu ne
sais jamais ce qui peut arriver. « Mais comme ma priorité était
de demeurer ici, on a tout de suite enlevé ça de nos options. On s’est
concentré sur Montréal. On dit parfois que le gazon est plus vert chez
le voisin. J’en ai vu plusieurs gazons, et il n’y en a pas de plus beau
qu’à Montréal. »
Après avoir établi des sommets personnels – 12 buts
et 26 points en 59 matchs – après avoir signé son premier contrat à sens
unique l’an dernier et avoir conclu un deuxième pacte du genre cette
saison, Darche ne compte pas s’asseoir pas sur ses lauriers. « Je sais que je devrai de nouveau prouver ma valeur
si je veux obtenir une autre entente après celle-ci », a-t-il noté. À ce sujet, son agent et lui ont bien tenté d’ajouter une deuxième année à ce contrat, mais sans succès.
«
On a essayé – on aurait été fous de ne pas le faire -, mais ils nous
ont fait valoir dès le début que pour eux, une entente d’une saison
faisait plus de sens », a indiqué celui qui a marqué 25 buts et récolté
60 points en 189 matchs échelonnés sur huit saisons dans la Ligue
nationale avec les Blue Jackets de Columbus, les Predators de Nashville,
les Sharks de San Jose et le Lightning de Tampa Bay.
RÉMISSION RAPIDE
Darche
se remet actuellement d’une opération subie le 18 mai dernier pour
corriger une déchirure à la paroi abdominale. La blessure devait
nécessiter une rééducation d’une durée de quatre à six semaines, mais
déjà, le natif de Montréal est en avance sur le programme. « J’ai
environ une semaine d’avance sur le protocole de rééducation. Je
voudrais pousser davantage, mais les médecins ne cessent de me retenir.
Ils disent que ça ne vaut pas la peine de le faire, puisque le temps est
de notre côté. Si on se trouvait en pleine saison, je pourrais en faire
plus. »
Il assure qu’il sera fin prêt pour chausser les patins en même temps que tout le monde au début du camp d’entraînement.
Source: RDS
