Le peuple mérite la liberté», a dit Abdul Hamdo, un analyste en informatique d’origine syrienne. «J’ai peur pour des amis et de la famille qui sont toujours là-bas», a dit l’homme de 42 ans brandissant une pancarte «Syrie libre». Le Canada avait annoncé fin mai des sanctions économiques contre la Syrie et déclaré persona non grata les caciques du pouvoir à Damas. Le chef de la diplomatie John Baird a exprimé cette semaine son «indignation devant la répression persistante» du «régime syrien contre ses citoyens». «L’exécution et la torture de Syriens, y compris de jeunes enfants, sont déplorables et suscitent l’horreur», avait-il ajouté.
Le Canada, et particulièrement Montréal, compte sur une importante communauté originaire du Liban, pays voisin de la Syrie. «Moi je suis Libanais et je suis ici pour manifester avec les Syriens. Tous les gens au Liban ont de la parenté en Syrie, et les Syriens en ont aussi au Liban», a dit Abdul Hamid Dabboussi qui a quitté Tripoli, dans le nord du Liban, pour le Canada en 1988.