casque ailé, son
marteau et son langage de cour d’école shakespearien. Sommes-nous en
présence d’une tendance? Un guerrier d’Asgard nommé Thor qui parcourt
les arcs-en-ciel. Des milliers de gardiens de la paix interstellaires à
côté desquels le personnage joué par Jim Carrey dans Le masque paraît
dénué de toute imagination. De toute évidence, après avoir passé des années à explorer les coins sombres de la mythologie issue des bandes dessinées (Le chevalier noir,Les gardiens, X-Men), les films de héros semblent avoir pris un tournant psychédélique.
À dire vrai, c’était probablement inévitable et nécessaire. En
quittant la Terre pour des univers plus éclatés, ces films espèrent
revigorer un genre qui s’essouffle. Bien que je salue l’effort, je ne
peux pas dire que Green Lantern soit une entière réussite. On ne peut
toutefois pas lui reprocher de manquer d’ambition. Comment décrire
autrement une production débutant par « Il y a des milliards
d’années… »?
ANNEAU TOUT-PUISSANT
Après un prologue retraçant les origines d’un ancien nuage
vampirique, on fait la rencontre de la tête brûlée Hal Jordan
(Reynolds), un pilote d’essai qui a été choisi pour hériter de l’anneau
tout-puissant d’un Green Lantern mort après s’être écrasé sur la Terre.
En considérant les personnages et les intrigues secondaires, il n’est
pas surprenant que Green Lantern apparaisse
davantage brouillon et tronqué plutôt qu’épique.
Source: QMI
