Dans son rapport déposé lundi, Jacques Bergeron estime que des « règles élémentaires du domaine de la gestion ont été négligées ou escamotées ». Il blâme autant l’administration municipale que celles de Stationnement Montréal et de la Société de vélo en libre-service (SVLS), leur reprochant leur « inertie ». Le vérificateur général s’en prend également au traitement comptable, qualifié de « discutable », à des « faiblesses » en matière de contrôle et au manque de transparence associé à la gestion de Bixi.
Il affirme aussi ne pas avoir été en mesure de trouver un plan d’affaires du projet. M. Bergeron recommande que des mesures soient prises rapidement pour corriger la situation, afin de protéger les sommes investies, mais aussi l’image de marque de Montréal. De plus, il demande à la SVLS d’instaurer des mécanismes de contrôle et de reddition de comptes, ainsi que des pratiques plus transparentes et rigoureuses. Le vérificateur général a entrepris d’enquêter sur Bixi en raison des déboires financiers associés à ce projet. Rappelons que la Ville de Montréal a accordé un prêt d’urgence de 37 millions $ à Bixi en mai dernier.