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LalibertÉ : pÉriple spatial en images

Guy Laliberté fait cette déclaration dans l’introduction de Gaïa, un livre-objet bilingue de plus de 150 photographies qu’il a prises durant son voyage de 11 jours dans l’espace. Mardi, il a donné un avant-goût de son ouvrage. « Gaïa », dont le lancement officiel est prévu pour le mois d’août, est considéré comme le premier recueil de photos prises par un touriste de l’espace. M. Laliberté, fondateur du Cirque du Soleil, a expliqué mardi que Gaïa – Terre mère, en grec – avait toujours eu une signification particulière pour lui. Il a même utilisé ce nom pour prénommer sa fille aînée.

Gaïa sera offert en plusieurs versions et à différents prix. Le livre relié sera vendu au prix de 68 $. Mais il sera également possible de se procurer une autre version de l’ouvrage pour 960 $, ou encore la version de luxe, dont le tirage est limité, pour 7000 $. Les profits tirés de la vente de « Gaïa » seront versés à la fondation One Drop, mise sur pied par Guy Laliberté. Durant une entrevue accordée à La Presse Canadienne peu avant la présentation de son livre, M. Laliberté a affirmé que son voyage dans l’espace avait été extrêmement excitant. « J’étais comme un enfant dans un magasin de bonbons, a-t-il raconté. Je croquais à belles dents dans chaque occasion qui s’offrait à moi. »

Guy Laliberté a rejeté les critiques sur le prix de vente de la version de luxe de son recueil. « Il s’agit d’une version artistique offerte en quantité limitée. Chacun des livres a été fait à la main, et il s’agit d’un projet de financement pour One Drop. » Dans l’introduction de « Gaïa », M. Laliberté écrit que deux événements importants ont tracé le cours de sa vie. Quand il avait huit ans, sa mère lui a donné un passeport pour l’Expo 67, à Montréal, document qu’il a ensuite utilisé pour « voyager » d’un pays à l’autre. Il se souvient aussi d’avoir vu Neil Armstrong marcher sur la Lune, en 1969.

Guy Laliberté a confié que ses objectifs étaient d’abord de voyager et d’amuser les gens. « Je ne rêvais pas de l’espace, a-t-il écrit. Je rêvais du voyage. De poser un regard sur les autres cultures. De découvrir de nouveaux paysages. De me nourrir de la différence. » Guy Laliberté affirme avoir atteint le comble de la joie lors de sa visite dans la Station spatiale internationale, en 2009. Il était alors âgé de 50 ans. « Tout l’entraînement du monde et toutes les histoires entendues ne pouvaient me préparer à ce que j’ai ressenti : une poussée d’adrénaline indescriptible, cette constante sensation de douce ivresse. »

Au cours de son aventure, Guy Laliberté, qui a souvent mis un nez de clown rouge, a pris 10 000 photographies et fait le tour de la Terre 176 fois. « Gaïa » comporte des images de 40 pays, des océans Atlantique et Pacifique, du Sahara et de la Colombie-Britannique. Le fondateur du Cirque du Soleil a déboursé quelque 35 millions $US pour son voyage spatial, au cours duquel il a présenté un spectacle de deux heures avec des artistes dans 14 villes, sur cinq continents, pour faire connaître One Drop.

GUY LALIBERTÉ

ONE DROP

CIRQUE DU SOLEIL