vouée à couronner la voiture la plus rapide du monde. Mais, pendant que Flash (voix originale d’Owen Wilson) doit en
découdre sur la piste avec la redoutable formule 1 italienne Francesco
Bernoulli, Mater (Larry the Cable Guy) se retrouve bien malgré lui au centre d’une affaire d’espionnage planétaire.
Après avoir fait la rencontre
des agents secrets Finn Mc- Missile (Michael Caine) et Holley Shiftwell (Emily Mortimer). En effet, le Grand Prix mondial fait la promotion de l’utilisation
d’une énergie verte dans les voitures. Or, des voitures rejetées, les
citrons, agissant pour le compte d’un
véhicule mystérieux dont on ne voit que le capot ouvert sur une photo,
tentent de faire dérailler la course au profit de compagnies
pétrolières.
En froid avec Flash, qui lui reproche de lui avoir fait perdre la
première course, Mater prend un
malin plaisir à jouer les agents secrets et vole la vedette. Avec ses
deux nouveaux amis, il se met aux trousses des citrons, réussissant même
à les infiltrer dans une série de scènes d’action finement rendues et
truffées de références à James Bond et autres héros du genre. Mais c’est la séquence d’ouverture, durant laquelle McMissile se rend
sur une plate-forme pétrolière en pleine mer pour une mission de
renseignements, qui est la plus réussie à ce chapitre.
VISUEL DU TONNERRE
Comme c’est son habitude, Pixar a mis le paquet visuellement avec une
infographie à couper le souffle. Le segment se déroulant dans la ville
italienne fictive de Porto Corsa
(qui évoque Monaco) est particulièrement impressionnant. Les maniaques d’automobiles devront garder l’œil ouvert puisque les
références mécaniques pullulent dans le film, tellement qu’il faudra le
revoir pour toutes les identifier. À Paris, par exemple, une bougie
d’allumage coiffe la tour Eiffel. La tour Big Ben devient la Big
Bentley à Londres tandis qu’à Porto Corsa, on peut magasiner chez
Carmani.
Dans la version française, Jacques Villeneuve fait une brève et
efficace
apparition comme commentateur de courses. On reprochera la morale un peu
trop appuyée sur l’importance de l’amitié, qui sonne prêchi-prêcha, de
même qu’une intrigue qui pourrait perdre par moments les plus petits. Mais, en général, les gens de Pixar ont réussi le défi d’offrir aux Bagnoles
une suite qui tient la route.
Source: QMI
