Lesquelles? L’engouement pour les Bixi et les problèmes
monstres de circulation. Ces deux problématiques font en sorte de réduire le
nombre d’usagers, au grand désarroi de l’industrie. Il faut savoir que l’industrie enregistre une
diminution et des pertes estimées à 30 %. La récession, en 2009 et 2010, a
également causé une baisse du tourisme, ce qui n’a pas aidé la situation.
De plus, ceux qui ont le plus de mal à s’en tirer sont les chauffeurs qui n’ont
pas de permis de taxi. Pour pouvoir travailler, ils doivent faire un emprunt
pour acheter un permis ou bien louer un taxi. Dans les deux cas, les coûts sont
considérables.
À Montréal comme à Toronto, ces permis valent environ 200 000 $.
Ces prix élevés s’expliquent par le fait que, au Canada, les marchés sont réglementés
et que le nombre de permis est limité. Alors, comment faire pour soutenir les
chauffeurs et redonner un second souffle à cette industrie? Certains
économistes proposent, comme l’Irlande l’a fait, de déréglementer l’industrie
québécoise, c’est-à-dire de relever le plafond du nombre de permis de taxi.
D’autres suggèrent plutôt de baisser les tarifs des courses ou de retirer des
taxis de la circulation, deux solutions qui déplaisent à la majorité des
chauffeurs.