Pas à cause du réalisateur ni des acteurs (Chris Evans dans le rôle
titre, Tommy Lee Jones, le toujours très bon Hugo Weaving, Stanley
Tucci, etc.), mais tout simplement en raison du sujet. En 1942, Steve Rogers (Chris Evans), un jeune homme malingre veut
s’engager pour servir les États-Unis. Refusé, il est alors sélectionné
par un savant, Abraham Erskine (Stanley Tucci) pour faire partie d’un
projet ultra secret. Avec l’aide de Howard Stark (Dominic Cooper incarne ce personnage, le
plus intéressant du film), le père de Tony et futur…
… Iron Man, Rogers
est transformé en soldat du futur: musclé, immense, rapide. Ses ennemis?
Les nazis et plus particulièrement le sinistre Johann Schmidt (Hugo
Weaving), alias Red Skull, qui veut contrôler le monde. Le scénario, comme dans la majorité des comics, est plutôt simpliste.
L’équipe de production, pour combler ce vide, utilise les mêmes
artifices et le même canevas que pour Iron Man et Thor : portrait de l’homme avant le héros, histoire d’amour, humour, effets spéciaux et superbes décors.
Cela suffit peut-être pour les amateurs de la bande dessinée ou ceux qui attendent avec impatience la sortie de The Avengers
(long métrage actuellement en tournage qui est réalisé par Joss Whedon
et réunissant tous les super héros de l’univers Marvel, d’où l’avalanche
de films qui leur sont consacrés) l’an prochain. Les autres (dont je suis) commencent à fatiguer et ne voient dans ses sorties, dont Capitaine America : Le premier vengeur est la meilleure illustration, qu’un moyen pour les studios de capitaliser encore et toujours sur une bonne idée.
Capitaine America : Le premier vengeur est-il nécessaire?
Réponse : non. Par contre, les producteurs ont évité le désastre, le
long métrage n’étant pas le navet qu’on craignait. Les dialogues
humoristiques font passer l’histoire prévisible, les effets spéciaux
lient le tout de manière agréable et les décors/costumes des années 1940
donnent un petit charme historique à l’ensemble. Le 3D, par contre, est – j’allais dire comme d’habitude, du moins en
ce qui concerne les longs métrages de cet été – inutile et sert surtout à
augmenter artificiellement les chiffres du box-office.
Source: QMI