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GÉrald tremblay en faveur du recouvrement de l’autoroute ville-marie

« Cette avenue est
définitivement la plus souhaitable à explorer », a déclaré M. Tremblay en marge
d’un événement auquel il assistait, mercredi après-midi, à Montréal. « Le
recouvrement n’est cependant pas une condition sine qua none », a-t-il tenu à
signaler. Le maire a par
ailleurs assuré que le rapport portant sur la question sera rendu public dès
qu’il sera achevé. Un peu plus tôt mercredi, l’opposition officielle à l’Hôtel
de Ville l’avait pressé de le divulguer « immédiatement » par voie de
communiqué.

L’étude, réalisée
conjointement par le ministère des Transports du Québec (MTQ) et la Ville de
Montréal, devait être livrée en décembre 2010. Elle concerne le
tronçon situé entre le Palais des Congrès et la Maison de Radio-Canada. Le maire Tremblay a
dit ignorer à quel moment précis le rapport sera déposé. Il a simplement
indiqué que ce serait « le plus rapidement possible ». « Il n’y a pas de
cachettes, au contraire. Il faut rassurer les investisseurs et démontrer deux
choses : qu’il faut accélérer la réalisation du Quartier de la santé […] et
qu’il faut faire ce projet […] qui totalise plus d’un milliard de
dollars ».

« Le projet de
recouvrement fait partie des discussions » a poursuivi M. Tremblay. « Il faut
s’assurer qu’on ait un environnement des plus conviviaux et que les gens
n’aient pas la vue sur un trou », a-t-il fait valoir. Les exemples à suivre
pour le Quartier de la santé de Montréal, selon le maire, sont sans contredit
ceux du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et de l’Université de
Vancouver, ces carrefours majeurs en matière de science, de recherche et
d’éducation. « La force de ces
deux institutions, c’est qu’elles ont réussi à commercialiser le fruit de la
recherche. Nous avons toute cette capacité ici, cette masse critique de
scientifiques », a plaidé M. Tremblay.

Si elle se réjouit de
la prise de position de son adversaire, la chef du parti Vision Montréal
dénonce la lenteur du processus et demande que les travaux de recouvrement
débutent « au plus sacrant » afin d’être complétés à temps pour le 375e
anniversaire de Montréal, en 2017. « Il faut que ce
soit fini quand on fêtera cet anniversaire, a tranché Louise Harel. C’est
impensable qu’il y ait une plaie béante comme celle de l’autoroute Ville-Marie
en pleine ville. Et s’il faut mettre
d’autres projets routiers sur la glace pour y arriver, qu’on le fasse », martèle
Mme Harel.

« Plutôt que de
continuer à s’entêter à financer le démantèlement de Bonaventure alors qu’on ne
sait absolument pas ce qui va arriver avec le pont Champlain […], il serait
beaucoup mieux de faire du recouvrement de l’autoroute Ville-Marie une
priorité ». Se disant heureuse de
voir le maire favorable à cette option, l’ancienne ministre péquiste s’est dite
prête à faire front commun avec Gérald Tremblay dans ce dossier, afin de
convaincre le MTQ de la pertinence du projet de recouvrement.