en mars avaient réduit le montant des intérêts versés par les ménages et leur avait permis de rembourser plus rapidement du capital. En vertu des nouvelles dispositions, la durée d’amortissement maximale a été réduite à 30 ans et la mise de fonds nécessaire doit équivaloir à au moins 5 % de la valeur de la maison. Après les changements, les activités de refinancement ont chuté de 40 %. C’est donc dire que certains ménages ont renoncé à s’endetter davantage. La SCHL prévoit que les taux fixes resteront relativement stables d’ici la fin de l’année et qu’ils augmenteront légèrement en 2012.
Ils oscillent actuellement entre 4,1 et 5,6 %. Les taux variables devraient quant à eux demeurer près de leur plancher historique. Par ailleurs, le prix des habitations recensées dans le système MLS devrait augmenter légèrement puisque le marché de la revente devrait rester équilibré. L’organisme prévoit qu’entre 429 500 et 480 000 maisons seront vendues au pays en 2011, par rapport à un nombre se situant entre 410 000 et 511 900 en 2012. Les prévisions de la SCHL sont semblables à celles de l’Association canadienne de l’immeuble, rendues publiques la semaine dernière.
Elles contrastent avec les données concernant le marché américain, qui peine encore à se relever de la crise financière. La National Association of Realtors, qui regroupe les agents immobiliers des États-Unis, a laissé savoir lundi que son indice des ventes avait baissé à 1,3% en juillet pour s’établir à 89,7. Les économistes considèrent 100 comme l’indice d’un marché en santé. Au deuxième trimestre, la SCHL a fait un bénéfice de 383 M$, en hausse de 61 M$ par rapport à la période correspondante l’an dernier. Ses revenus ont toutefois diminué de 100 M$ pour se chiffrer à 3,3 G$.