Au cours de la période qui a pris fin le 30 juin, l’entreprise montréalaise a toutefois essuyé une perte de 1,1 M$ (0,03 $ par action), alors qu’elle avait enregistré des profits nets de 58 751 $ pendant le trimestre correspondant de l’an dernier. La rentabilité moindre est principalement attribuable à la hausse des dépenses découlant du contrat kenyan. Les revenus ont atteint 3,77 M$, contre 1,01 M$ il y a un an. Le système mis en place au Kenya a vendu jusqu’à 200 000 billets de loterie par jour, soit bien davantage que ce qui était prévu,
a précisé Amaya dans un communiqué publié lundi après la fermeture des marchés boursiers. Les résultats du deuxième trimestre « illustrent l’incidence potentielle sur nos activités du lancement d’une seule solution de jeux », a indiqué le président et chef de la direction d’Amaya, David Baazov. Au cours des derniers mois, Amaya a signé un contrat avec Loto-Québec pour des systèmes de course de chevaux virtuelles destinés aux casinos de Montréal et du Lac-Leamy, puis un autre concernant des loteries et des jeux en ligne au Monténégro. L’entreprise a également conclu, en juillet, l’acquisition de la firme Chartwell Technology pour 22,7 M$. L’action d’Amaya a clôturé lundi à 2,35 $, en hausse de 2,2 %, à la Bourse de croissance TSX.