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Conrad black se confie au vanity fair

M. Black, né au Canada, s’estime maintenant plus « humble » qu’avant son dérapage professionnel, et soutient ne pas être gêné par son expérience en prison. Il en rajoute et déclare que les médias canadiens devraient savoir qu’ils avaient tout faux en prédisant qu’il serait incapable de gérer le fait d’être derrière des barreaux. « J’ai rapidement développé des alliances avec des gens de la mafia, puis des Cubains », a raconté M. Black dans l’entrevue, qui sera publiée dans l’édition du mois d’octobre de Vanity Fair. Une partie de cet entretien est disponible sur le site Web du magazine.

« J’étais amical avec les « gentils garçons » et les Afro-Américains. Ils ont tous saisi que j’avais combattu le système, et j’estime avoir gagné leur respect à cet égard », a-t-il poursuivi. M. Black et son épouse Barbara Amiel se sont livrés au magazine pour cet article qui coïncidera avec son retour en prison, ordonné par la cour, le 6 septembre. Il avait été libéré l’an dernier en attendant l’appel, mais un tribunal a ordonné à nouveau son incarcération. « Le mythe véhiculé dans tous les quotidiens canadiens, c’était que je ne tiendrais pas le coup en prison, que je serais physiquement et sexuellement agressé. J’ai réalisé que ce serait quelque peu fastidieux mais que ce ne serait pas difficile à supporter », a affirmé M. Black.

L’ancien dirigeant de Hollinger a aussi blâmé le baron des médias Rupert Murdoch pour avoir lancé la rumeur qui a conduit à sa perte. « Le mythe était que le prix de la guerre met tellement de pression sur nos profits que j’avais été forcé de voler de l’argent pour maintenir mon train de vie opulent », a soutenu M. Black au journaliste du Vanity Fair. M. Black y lance également qu’il peut « vivre avec 80 millions $ » _ laissant ainsi entendre que c’est là le montant des actifs qu’il lui reste. Sa fortune a déjà été estimée bien supérieure à cette somme.

M. Black doit retourner en prison le 6 septembre pour y purger une peine supplémentaire de 13 mois pour fraude et obstruction à la justice. Ces chefs d’accusation sont, selon lui, absurdes. « Toute cette affaire est une vraie farce, mais nous en sommes là. Après huit ans, voilà où nous en sommes », a-t-il laissé tomber.