L’institution montréalaise s’est classée parmi les 25 meilleures
universités du monde pour la huitième année consécutive au classement
effectué par la firme britannique QS. La rectrice et
vice-chancelière de McGill, Heather Munroe-Blum, a affirmé que le
résultat reflète les contributions exceptionnelles de l’Université en
enseignement, en recherche et en innovation dans une vaste gamme de
disciplines universitaires. L’Université de Toronto est arrivée en 23e place et l’Université de Colombie-Britannique en 51e.
La seule autre université québécoise à accéder au classement est l’Université de Montréal, en 137e position. L’Université
Cambridge, en Grande-Bretagne, est restée en tête du palmarès, avant
Harvard, qui se targue d’être la plus ancienne institution
d’enseignement aux États-Unis. Le Palmarès mondial des universités
QS est fondé sur six facteurs: la réputation académique, la réputation
au sein des employeurs, le rapport étudiants/professeur, le nombre de
citations par membre du corps professoral, la proportion de professeurs
étrangers, et la proportion d’étudiants étrangers.
Le classement
mondial de QS a été lancé en 2004 par la firme britannique Quacquarelli
Symonds. Il est considéré comme le plus respecté dans le domaine, même
si de tels classements demeurent controversés. L’étude annuelle
produite par le magazine Times, qui a aussi bonne réputation, était
auparavant faite conjointement avec QS. Mais l’an dernier, l’étude Times
Higher Education a annoncé qu’elle se séparait de QS, invoquant des
faiblesses dans la méthodologie de son classement. Dans le classement du Times l’an dernier, l’Université de Toronto s’était placée 17e, alors que l’Université McGill était 35e.