fbpx
Devenir membre

Black retourne derriÈre les barreaux

Black purgera le reste de sa peine dans un établissement fédéral à faible sécurité se trouvant à quelque 50 kilomètres du centre-ville de Miami. Certains de ceux ayant suivi le procès et les vicissitudes de cet homme d’affaires natif de Montréal affirment que Black redevient l’homme qu’il était avant sa condamnation, il y a presque quatre ans. « En ce moment, je crois qu’il se prépare pour la « Partie deux », qui sera sa libération, et je m’attends ensuite à ce qu’il redevienne l’ancien Conrad (Black) », a affirmé Andrew Stoltmann, un avocat de Chicago qui suit depuis longtemps l’affaire Black devant la justice américaine.

« Je pense que l’on verra un Conrad Black combatif, et il fera ce que Conrad (Black) a toujours fait, c’est-à-dire défrayer la chronique et faire les choses à sa façon. » Âgé de 67 ans, l’ancien magnat de la presse avait été libéré il y a environ un an, après qu’un tribunal d’appel eut annulé deux de ses trois condamnations pour fraude. En juin, la juge Amy St. Eve a prononcé une nouvelle sentence. En 2007, la juge St. Eve avait condamné Black à une peine d’emprisonnement de 78 mois. En tenant compte du temps qu’il a déjà passé en prison, Black sera incarcéré durant 13 autres mois.

Un ancien avocat de la Securities and Exchange Commission (la commission des valeurs mobilières des États-Unis), Jacob Frenkel, qui a suivi avec attention l’affaire Conrad Black, a fait valoir que, si Martha Stewart était parvenue à revenir en affaires, l’ancien magnat de la presse le pourrait, lui aussi. « Il ne disparaîtra pas de la vie publique », a-t-il avancé. « Les sociétés occidentales ont tendance à applaudir ceux qui ont chuté, puis rebondi », a-t-il argué. Âgée de 70 ans, Martha Stewart a récemment repris un poste au sein du conseil d’administration de Martha Stewart Living Omnimedia, possibilité qui lui avait été interdite durant cinq ans, conformément à une entente conclue en lien avec des allégations de délit d’initié qui la visaient et qui ont mené, en 2004, à sa condamnation.

Il a purgé la première partie de sa peine dans un établissement situé dans le centre de la Floride. Conrad Black a déjà été à la tête d’un empire médiatique qui comprenait le Chicago Sun-Times, le Daily Telegraph de Londres ainsi que de petits journaux établis un peu partout aux Canada et aux États-Unis.