« Je pense que l’on verra un Conrad Black combatif, et il fera ce que Conrad (Black) a toujours fait, c’est-à-dire défrayer la chronique et faire les choses à sa façon. » Âgé de 67 ans, l’ancien magnat de la presse avait été libéré il y a environ un an, après qu’un tribunal d’appel eut annulé deux de ses trois condamnations pour fraude. En juin, la juge Amy St. Eve a prononcé une nouvelle sentence. En 2007, la juge St. Eve avait condamné Black à une peine d’emprisonnement de 78 mois. En tenant compte du temps qu’il a déjà passé en prison, Black sera incarcéré durant 13 autres mois.
Un ancien avocat de la Securities and Exchange Commission (la commission des valeurs mobilières des États-Unis), Jacob Frenkel, qui a suivi avec attention l’affaire Conrad Black, a fait valoir que, si Martha Stewart était parvenue à revenir en affaires, l’ancien magnat de la presse le pourrait, lui aussi. « Il ne disparaîtra pas de la vie publique », a-t-il avancé. « Les sociétés occidentales ont tendance à applaudir ceux qui ont chuté, puis rebondi », a-t-il argué. Âgée de 70 ans, Martha Stewart a récemment repris un poste au sein du conseil d’administration de Martha Stewart Living Omnimedia, possibilité qui lui avait été interdite durant cinq ans, conformément à une entente conclue en lien avec des allégations de délit d’initié qui la visaient et qui ont mené, en 2004, à sa condamnation.
Il a purgé la première partie de sa peine dans un établissement situé dans le centre de la Floride. Conrad Black a déjà été à la tête d’un empire médiatique qui comprenait le Chicago Sun-Times, le Daily Telegraph de Londres ainsi que de petits journaux établis un peu partout aux Canada et aux États-Unis.