Deux des navires ayant annulé croyaient même pouvoir se rendre sans encombre à Montréal mais craignaient de ne pouvoir revenir si le niveau continuait à monter. Cette situation, bien que malheureuse, n’aura finalement eu qu’un impact marginal sur la saison puisqu’environ 80 pour cent des croisières qui transitent par la métropole ont lieu en automne, lorsque le feuillage change de couleur. M. Boemi estime cependant que le marché offre un potentiel beaucoup plus large et l’administration portuaire s’est associée aux intervenants régionaux, notamment Tourisme Montréal, la ville de Montréal, l’Association des hôteliers et plusieurs autres afin de développer une offre de croisières thématiques associées à des événements tels le Festival international de jazz de Montréal, le Festival Juste pour rire ou le Grand Prix de Formule Un.
Tony Boemi fait valoir que les retombées économiques pourraient être considérable, des études ayant déjà démontré que chaque croisiériste dépense entre 150$ et 500$ lors d’un passage dans une ville, selon la durée de son séjour.