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Le pq peut sauver le franÇais…

Mme Marois a tenu ces propos samedi après-midi à Montréal avant sa rencontre à huis clos des présidents d’association de son parti. Cette réunion, qui se déroule à la Maison de la culture Maisonneuve, a été convoquée par la chef cette semaine afin de faire le point avec ses troupes, avant le début de la prochaine session parlementaire, le 20 septembre. Avant la rencontre, Pauline Marois a commenté les résultats des études publiées vendredi par l’Office de la langue française du Québec (OLFQ) selon lesquelles le français recule à Montréal.

LE PQ PEUT SAUVER LE FRANÇAIS À MONTRÉAL,
                                                               SELON PAULINE MAROIS

La chef péquiste a soutenu que le seul parti qui pouvait redonner à la métropole son visage français était le sien. Elle a expliqué qu’il était également le seul à avoir dans son programme des mesures très concrètes pour y parvenir. Selon elle, il faut notamment revoir la loi 101 et l’appliquer dans les cégeps de la province. Les participants à la rencontre de samedi devaient également discuter du prochain conseil national du parti, les 1er et 2 octobre, à Drummondville. Mme Marois a d’ailleurs donné peu de détails sur l’ordre du jour de la journée, se contentant d’affirmer que c’était bientôt la rentrée et qu’il fallait la préparer. Selon le porte-parole du PQ, Manuel Dionne, aucune annonce majeure ne sera annoncée samedi.

QUÉBEC SOLIDAIRE INQUIET DES MILIEUS DE TRAVAIL

De son côté, Québec solidaire a aussi réagi samedi à la publication des études de l’OLFQ. La porte-parole et coprésidente du parti, François David, s’est dite davantage préoccupée par ce qui se passe au boulot. Selon Mme David, les conclusions de ces recherches sont déjà largement connues. Elle croit que la tendance selon laquelle les allophones gagnent du terrain dans la métropole pourrait être alarmante qu’à long terme, si par exemple dans 50 ans, les chiffres démontraient qu’il n’y aurait plus que 20 % des Montréalais qui parlent français à la maison.

En revanche, Françoise David affirme entendre de plus en plus souvent des témoignages d’immigrants à qui l’on demande de parler anglais au travail alors qu’on leur avait dit avant d’arriver dans la province qu’il fallait qu’ils maîtrisent le français. Elle souhaite que l’OLFQ enquête et publie des études sur ce phénomène. Pour se faire, les ressources financières de l’Office doivent être bonifiées, croit-elle. Mme David estime également que l’OLFQ devrait être plus présente dans les milieux de travail qui comptent plus de 25 employés et que la Charte de la langue française doit s’appliquer.

Selon Françoise David, si un milieu de travail fonctionne véritablement en français, cela représente une incitation supplémentaire pour ceux qui ne parlent pas la langue de l’apprendre.