transactions. Dans le Vieux-Montréal seulement, 59 transactions ont été
enregistrées uniquement pour cette période en 2011. Par rapport aux 43
qui ont été répertoriées l’an dernier, il s’agit d’une hausse non
négligeable de 37,21 %. Ces données incluent toutefois les transactions
pour fins de location. Mais si l’on se concentre uniquement sur les
ventes, on constate une hausse de 31,58 %, soit 25 ventes en 2011
comparativement à 19 en 2010.
C’est cependant au niveau du volume total
transigé que l’augmentation est plus marquée : 39,38 %, passant de 8 966
499 $ à 12 497 750 $. Ce qui est toutefois étonnant dans ce constat, c’est que le prix moyen des copropriétés n’ait bondi que de 5,93 % (de 471 921 $ à 499 910 $). Doit-on conclure que certaines des unités transigées ont trouvé preneur à gros prix? Peut-être pas, puisque seulement deux des unités vendues l’ont été à un prix supérieur à 1 M$. Dans le centre-ville, les hausses, à l’instar de la hauteur des édifices, sont plus vertigineuses. En effet, on a enregistré une augmentation de 45,45 % du nombre de transactions entre 2010 et 2011 pour la même période (96 vs 66). Au chapitre des ventes, la variation est sensiblement équivalente à celle enregistrée dans le Vieux-Montréal, avec une hausse de 35 %.
C’est au niveau du prix moyen et du volume total transigé que les statistiques étonnent vraiment. Le prix moyen des unités de copropriétés du centre-ville a bondi de 15,94 %, soit près du triple de la hausse observée dans le quartier historique. Quant au volume total transigé, on note une hausse de 56,52 %, soit des ventes totales de 29 468 645 $ enregistrées pour ces seuls deux mois en 2011, comparativement à 18 827 880 $ en 2010. Tout un bond! Imaginez un instant les revenus empochés en deux mois pour ces deux secteurs uniquement par la Ville en taxe de mutation immobilière (taxe de bienvenue).
Les chiffres ne mentent pas. Le marché immobilier montréalais connaît encore une croissance notable. Plusieurs occasions d’investissement sont toujours présentes. À vous d’en profiter!
ERRATUM
Dans ma dernière chronique, nous aurions dû lire que les restrictions
concernant la réglementation sur les BBQ font partie de la déclaration
initiale de copropriété et non émises par le conseil d’administration.
