Ils
étaient architectes, urbanistes et sociologues de neuf pays, présents à
Montréal à l’occasion du sommet mondial Écocité, à qui la Société de Développement
Angus a demandé de venir passer une journée complète à la fin du mois dernier
pour une grande séance de brassage d’idées sur l’utilisation la plus appropriée
de ce terrain de 40 000 pi2. Les échanges ont été très
fructueux. Chacun des participants a pris la commande à cœur. Et à la fin de
l’exercice, il y a eu unanimité sur le futur du terrain, à savoir qu’il faut
lui donner une vocation mixte de style
village global où vous trouverez des
lieux d’emplois, des commerces et des résidences. Un lieu qui respire la vie.
SURTOUT PAS UN PARC INDUSTRIEL
Le
président de la Société
de Développement Angus, Christian Yaccarini, s’il accueille très positivement
les conclusions de ce groupe de consultants en urbanisme, sait au moins une
chose. C’est qu’il ne transformera pas ce vaste périmètre en parc industriel qui
serait désertique passé 17 h, comme on le voit tant dans ces mêmes parcs
industriels des couronnes nord et sud ou dans les arrondissements Saint-Laurent
et LaSalle. Il veut en faire un lieu de vie. Le souhait de la SDA est que cela devienne une
référence urbaine pour quelques décennies. C’est rassurant de savoir qu’il y a
une volonté de la part de l’organisme de ne pas se contenter des seuls
impératifs financiers, mais bien d’insuffler à ce coin de la ville un nouveau
dynamisme, qui place le citoyen au cœur du projet.