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Michael jackson tuÉ par son docteur?

La première semaine du procès du médecin de Michael Jackson a donné lieu à tout le cirque habituel des procédures judiciaires impliquant le roi de la pop: des dizaines d’admirateurs brandissant des pancartes, des équipes de télévision, des sosies du chanteur et les visages familiers des membres du clan Jackson traversant une nouvelle épreuve sous l’oeil attentif du public. Dans la salle d’audience, le jury a découvert des détails intimes et fascinants sur l’artiste, incluant des enregistrements réalisés alors qu’il était sous l’emprise de la drogue,

ses espoirs concernant son retour sur scène et son faible pour la salade aux épinards et à la dinde. En dépit du côté spectaculaire et dramatique de la chose, le procès pour homicide involontaire du Dr Conrad Murray est plutôt simple. Pour réussir à le faire condamner, les procureurs n’ont qu’à prouver que l’accusé a fait preuve de négligence en tant que médecin personnel de la star dans les jours et les heures qui ont précédé son décès. Murray, un cardiologue de Houston âgé de 58 ans, est resté assis en silence alors que l’accusation appelait à la barre plusieurs témoins qui ont déclaré que le médecin ne leur avait jamais demandé de composer le 911 après que Michael Jackson eut été retrouvé inconscient dans sa chambre de la résidence de Los Angeles qu’il louait.

Ils ont émis l’hypothèse que Murray avait demandé au personnel de sécurité ou à l’assistant personnel du chanteur d’appeler les secours, mais ce n’était pas le cas. L’un des gardes a d’ailleurs affirmé que l’accusé avait retardé le moment de signaler le 911 tout en lui ordonnant de mettre des fioles de médicaments dans un sac. Pour les procureurs, Conrad Murray a pratiquement tout fait de travers cette nuit-là, allant même jusqu’à abandonner son patient au moment où il avait le plus besoin de lui en sortant de la pièce pour faire un appel. Les avocats de la défense démentent vivement ces allégations.

Selon Me Adam Braun, qui a déjà brièvement représenté un médecin accusé d’avoir prescrit trop de médicaments à Anna Nicole Smith, la première chose que doit faire l’accusation est de prouver la cause du décès de Michael Jackson. Le rapport du coroner a établi que l’interprète de « Thriller » était décédé le 25 juin 2009 d’une intoxication aiguë au puissant anesthésique Propofol combiné à des sédatifs connus sous le nom de benzodiazépines. Pour Me Braun, les procureurs doivent prouver qu’il était imprudent non seulement de prescrire et d’administrer du Propofol, mais aussi de laisser le médicament à portée de main à côté du lit.

Jusqu’à présent, l’accusation s’est plutôt concentrée sur les preuves montrant que Murray avait omis de poser plusieurs gestes importants. Les témoins ont raconté qu’il avait retardé le moment d’appeler les secours, qu’il ne s’était pas assuré d’avoir sous la main l’équipement médical nécessaire en cas d’urgence et qu’il n’avait pas informé les ambulanciers qu’il avait donné du Propofol au chanteur. Au coeur du procès: la décision du médecin d’administrer du Propofol, substance que Michael Jackson surnommait son « lait », dans une maison privée plutôt que dans un hôpital, seul endroit où il devrait être utilisé en présence d’un anesthésiste et d’une machine de réanimation cardio-respiratoire.

Dans son discours d’ouverture, le procureur David Walgren a affirmé que Conrad Murray avait dit aux policiers avoir donné une petite dose de Propofol à l’artiste le jour de sa mort et avoir fait la même chose chaque soir durant les six semaines qui avaient précédé son décès afin de l’aider à dormir. L’avocat de la défense Ed Chernoff a soutenu que la supervedette n’était pas décédée parce que son client lui avait administré du Propofol mais bien parce qu’il avait cessé de lui en donner. Selon Me Chernoff, Murray essayait en fait de sevrer le chanteur lorsque celui-ci a profité de l’absence du médecin pour avaler une dose fatale.

Étant donné qu’il n’y avait personne d’autre dans la pièce à ce moment, la défense devra s’en remettre à des preuves circonstancielles pour convaincre le jury. Le Dr Conrad Murray a plaidé non coupable. S’il est condamné, il pourrait écoper jusqu’à quatre ans d’emprisonnement et perdre son permis d’exercice.

LA PETITE AMIE DU MÉDECIN TÉMOIGNE
Oct 4, 2011 15:35

Les procureurs ont appelé à la barre, mardi, la petite amie du médecin qui est accusé de l’homicide involontaire de Michael Jackson. En plus de détailler l’emploi du temps chargé qui attendait le Dr. Conrad Murray le jour où Michael Jackson est mort, Nicole Alvarez a fait part de ses propres interactions avec le Roi de la pop. Elle a précisé aux jurés que le Dr. Murray lui avait affirmé qu’il était le médecin personnel du chanteur un an avant le décès de ce dernier, le 25 juin 2009. Son visage s’est illuminé lorsqu’elle a évoqué sa première rencontre avec Michael Jackson, qui s’est déroulée à Las Vegas, où le Dr. Murray a une clinique.

Mme Alvarez a déclaré qu’elle était « bouche bée » et qu’elle « n’arrivait pas à croire qu’elle rencontrait Michael Jackson » ce jour-là. Le couple a par la suite rencontré Michael Jackson à plusieurs reprises. Selon Nicole Alvarez, le Dr. Murray a commencé à quitter son appartement pour des nuits entières à partir d’avril 2009. Il revenait aux petites heures du matin. Elle a signalé qu’elle savait que son conjoint travaillait à titre de médecin personnel pour Michael Jackson, qui préparait son retour sur scène.

Les comptes téléphoniques présentés en cour montrent que le médecin a contacté Nicole Alvarez à quatre reprises le jour du décès du Roi de la pop. Il l’a appelée alors qu’il se trouvait dans l’ambulance avec le corps inanimé de Michael Jackson. Le Dr. Conrad Murray, qui a inscrit un plaidoyer de non culpabilité, risque de passer jusqu’à 4 ans sous les verrous s’il est reconnu coupable.