Selon lui, le message envoyé le 2 mai dernier par les électeurs est clair, ils ont décidé d’essayer « autre chose ». Mais cette « autre chose », c’est un parti fédéraliste canadien centralisateur qui fera toujours passer l’intérêt canadien avant l’intérêt québécois. « Avec le Bloc, les Québécois ont peut-être oublié ce que c’est que d’être représentés par des fédéralistes purs et durs, a poursuivi Daniel Paillé. Mais, ils verront quand les députés NPD du Québec devront obtenir l’accord et la permission de leurs collègues du Canada avant de voter sur des dossiers comme les armes à feu, les jeunes contrevenants, le bilinguisme, le chantier MIL Davie, la commission des valeurs mobilières ou la langue française. Alors qu’au Bloc, c’est clair, nous n’avons pas à faire de compromis pour défendre le Québec. »
Fort des appuis de nombreux militants, Daniel Paillé a néanmoins clairement indiqué qu’il faudra redresser le parti pour mieux rassembler les Québécois. « Avec ce que j’ai vu et entendu au Conseil général du parti il y a deux semaines et depuis ce temps, j’ai réalisé que malgré la dégelée électorale, il y a des souverainistes convaincus, prêts à se retrousser les manches et à continuer le patient travail de conviction et de mobilisation. Plusieurs d’entre eux m’ont demandé de prendre le relais. J’ai réfléchi et aujourd’hui je peux dire j’y vais parce que j’y crois ! », a conclu M. Paillé.