Si M. Roy se réjouit de cette croissance, il déplore qu’elle se soit effectuée au détriment des gens qui travaillent dans dépanneurs Couche-Tard, qui n’ont notamment pas de congé de maladie et aucune sécurité lorsqu’ils travaillent la nuit et qu’un vol survient. Le président de la CSN croit que beaucoup d’employés de l’entreprise craignent de tenter une tentative de syndicalisation en raison de l’attitude de leur employeur. Récemment, la Commission des relations du travail a rejeté la demande de la centrale syndicale, qui voulait qu’elle ordonne à Couche-Tard de rouvrir l’un de ses dépanneurs fermé récemment. Il s’agissait de celui situé à l’angle des rues Jean-Talon et D’Iberville, à Montréal.
Deux autres dépanneurs Couche-Tard où un syndicat a été accrédité sont effectivement encore ouverts, l’un est situé à Saint-Liboire et l’autre à Saint-Hubert. Selon M. Roy, malgré plusieurs questions posées à la CSN, plusieurs employés de l’entreprise attendent de voir ce qui se passera dans ces dossiers avant d’entreprendre des campagnes de syndicalisation dans des succursales Couche-Tard.