Le nombre de mises en chantier en milieu urbain a pris beaucoup de poids dans les provinces Atlantiques et au Québec, avec des hausses respectives de 47 pour cent et de 32 pour cent. L’embellie pourrait toutefois être de courte durée. Le nombre de mises en chantier de logements collectifs devrait redescendre à court terme vers des niveaux qui cadrent avec les tendances démographiques actuelles, prédit la SCHL. Dans les Prairies, le nombre de mises en chantier en milieu urbain a perdu 12,1 pour cent d’août à septembre. Le marché ontarien a connu un mouvement à la baisse plus modeste, perdant 3,5 pour cent.
Selon Krishen Rangasamy, économiste principal à la Banque Nationale, ces données indiquent que le marché immobilier canadien demeure robuste malgré les turbulences internationales. Le nombre de mises en chantier demeure plutôt stable par rapport à l’an dernier, un signe positif selon lui. Le maintien des taux d’intérêts à un niveau très bas par la Banque du Canada donne un coup de pouce au secteur, ajoute-t-il. Comme la SCHL, M. Rangasamy prédit toutefois un repli du marché immobilier. Le timide recul des mises en chantier de maisons individuelles serait, selon lui, le signe annonciateur de cette tendance.